Christophe CAVARD
Député du Gard
Membre de la commission des affaires sociales
Autoportrait
» J’ai 41 ans et suis père de 2 enfants.
Elu local depuis 1998, je pilote les politiques de prévention des risques naturels, et précédemment celles d’insertion sociale et professionnelle au conseil general du Gard.
Je préside par ailleurs le syndicat mixte des gorges du gardon, une structure pour la protection et la valorisation des espaces naturelsautour d’Uzès.
Après avoir longtemps dispensé des cours de judo à Nîmes, puis enseigné l’éducation physique, j’ai créé un centre social à partir d’un projet social de territoire élaboré en concertation avec les acteurs locaux.
J’ai rejoint le mouvement écologiste en 2009 et ai activement participé à la création d’Europe écologie Les Verts l’année suivante.
Militant depuis l’âge de 16 ans, j’ai quitté le PCF après avoir participé à plusieurs forums sociaux mondiaux, et à la campagne électorale de José Bové en 2007, convaincu que les frontières entre les partis de la gauche traditionnelle généraient des divisions artificielles dès lors qu’il s’avérait nécessaire de repenser les modes de développement des sociétés occidentales. »
Son portrait par Libération
Coordonnées en circonscription
Permanence de Christophe Cavard
32 rue Roussy
30000 Nîmes
Tel: 04.66.36.16.13
Fax : 04.66.36.15.01
Coordonnées à l’Assemblée
Christophe CAVARD
Député dU Gard
ASSEMBLEE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
ccavard@assemblee-nationale.fr
Autres fonctions
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Equipe parlementaire
Stephanie Guillemot
Coordination AN/circonscription et participation citoyenne
Tél : 06.22.10.17.67
stephanieguillemot@cavard.fr
Son actualité sur le site du groupe écologiste à l’Assemblée nationale
jeu.
14
févr.
2013
CONTRATS DE GENERATION : OUI A UN TEXTE QUI RESPECTE L’EQUILIBRE ISSU DE LA NEGOCIATION SOCIALE
A l’issue d’un long processus de navettes entre Assemblée et Sénat, le texte gouvernemental sur les contrats de génération – engagement présidentiel de François Hollande concrétisé par un accord entre partenaires sociaux – était examiné en dernière lecture à l’Assemblée nationale.
Chef de file des écolodéputé-e-s sur ce projet de loi, le député du Gard Christophe Cavard explicite le sens du soutien écologiste, et précise sa conception du dialogue social et de la négociation.
>> lire son intervention
mar.
12
févr.
2013
LES 17 DEPUTE-E-S ECOLOGISTES CHOISISSENT L’EGALITE
Les 17 député-e-s écologistes ont voté le texte présenté par le gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
» Ce long débat a démontré que c’est ici, dans cet hémicycle, que bat le coeur de notre démocratie. Par ce vote, dont nous sommes fiers, nous faisons en sorte que la République donne corps à sa promesse : celle d’assurer l’égalité à tous ses enfants, a estimé Sergio Coronado. Ce texte changera la vie d’hommes, de femmes et d’enfants, de familles qui ne seront plus obligées de bricoler leur vie. Merci, madame Taubira, grâce à vous, nous pouvons être fiers du vote que nous exprimons. »
L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi par 329 voix contre 229.
mer.
06
févr.
2013
INTERVENTION FRANCAISE AU MALI
La situation au Mali exige la protection et l’assistance humanitaire pour les populations. Par la voix de Christophe Cavard, député du Gard, les écologistes expriment leur volonté qu’un véritable dialogue s’instaure avec les maliens.
Monsieur le ministre,
Lors de sa récente visite au Mali, le Président de la République a rappelé que « la justice n’est pas la vengeance, ce n’est pas l’exaction, aucune souffrance ne peut justifier le pillage et l’exaction. Vous devez être exemplaires, vous êtes observés par la communauté internationale. » Cette inquiétude du chef de l’État s’appuyait sur les rapports récurrents faisant état de possibles actions à l’encontre de personnes qui, du simple fait de leur apparence, étaient assimilées sans autre forme de procès à des terroristes.
Sans l’engagement militaire de la France, que nous tenons à saluer, le Mali aurait basculé dans le chaos. Aussi, la responsabilité de notre pays est grande dans le chemin qui mène à une paix durable en lien avec la communauté internationale.
Comme vous l’avez rappelé, monsieur le ministre, cette paix passe par un dialogue renoué entre Bamako et les populations du Nord, qui doivent faire face à deux difficultés : d’une part, la centralisation mortifère de l’État malien, qui ne reconnaît par leurs spécificités ; d’autre part, la démagogie islamiste, qui entend rallier tous les mécontents dans un même élan terroriste. Dans un article récent, le Président de la République du Niger insistait sur l’une des solutions à étudier sérieusement, qui consisterait à permettre aux populations locales de prendre davantage en main leur destin par une décentralisation de l’État et une autonomie renforcée. Qu’en pensez-vous ?
Avant cela, et pendant la période de transition qui s’ouvre, il est de notre responsabilité de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Actuellement, de nombreuses personnes déplacées se trouvent en butte à des situations humanitaires très difficiles. C’est le cas des réfugiés touaregs, notamment à la frontière Mali-Algérie. À plus long terme, monsieur le ministre, que comptez-vous faire pour la protection et l’assistance humanitaire urgente à ces populations ? Que comptez-vous faire pour assurer le dialogue et la prise en compte des revendications exprimées depuis de longues années ?
>> lire la réponse du ministre
mer.
05
déc.
2012
LES ECOLOGISTES OBTIENNENT LA CREATION D’UNE COMMISSION D’ENQUETE SUR LE RENSEIGNEMENT INTERIEUR
C’est un combat historique des écologistes et plus particulièrement de Noël Mamère qui se concrétise, avec la création avalisée ce mercredi d’une « commission d’enquête parlementaire sur le fonctionnement des services de renseignements français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés ».
« L’affaire Merah qui a confronté notre pays à l’expression d’une violence sourde et sans visage, mais également Tarnac ou Karachi où les zones d’ombres restent importantes renvoient les élus à leur devoir de contrôle et d’évaluation des politiques publiques », estime Christophe Cavard, premier signataire de la résolution écologiste.
Le travail de la commission portera sur le fonctionnement des services de renseignement et non sur des affaires que seule la justice aura à juger.
La création de la DCRI, que la droite au gouvernement nous présentait en 2007 comme « le FBI à la française », a suscité de nombreuses interrogations.
La DCRI est censée assurer tout autant des missions de renseignement que de police judiciaire dans les domaines du contre-espionnage ou de l’antiterrorisme. L’enquête aura notamment pour but d’améliorer le fonctionnement de ce service aux missions fusionnées.
Cette amélioration s’entend non seulement à l’aune de la protection des citoyens, mais aussi à l’aune de l’évolution démocratique de notre société et du respect nécessaire des droits de l’individu.
Parce qu’il est trop facile de pointer les agents publics en charge de ces services sans s’interroger sur le contexte politique et administratif, la mission devra en particulier s’interroger sur les moyens alloués, sur l’organisation choisie ou encore sur les priorités fixées.
mer.
28
nov.
2012
Bisphenol A : les écolodéputé-e-s relaient les attentes des associations de santé environnementale
L’Assemblée nationale examine la loi visant à la suspension de la fabrication, importation, exportation et mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A.
Après l’interdiction pour les biberons, il s’agit d’étendre l’interdiction du bisphénol A, déjà acquise pour les biberons, à l’ensemble des conditionnements à usage alimentaire. Cette proposition est évidemment bienvenue et les écologistes avec les associations de santé environnementale la demandaient depuis longtemps.
Le principe acté, le débat porte désormais essentiellement sur la date à laquelle entrera en vigueur l’interdiction.
Les effets sur la santé sont corroborés par de multiples études notamment celles concernant les périodes de grossesse et il n’y a plus aujourd’hui de débat sur le sujet de la nocivité. Attendre, c’est faire sciemment prendre des risques aux femmes enceintes et aux nourrissons.
Les solutions existent et les auditions des représentants du monde industriel ont démontré qu’ils étaient en capacité de fournir dès à présent des substituts au bisphénol. Les écologistes défendent donc une interdiction à partir du 1er janvier 2014 alors que le Sénat avait repoussé à juillet 2015, soit dix-huit mois plus tard.
Grâce à l’intervention de Jean Louis Roumegas, la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale a consenti à ramener la date butoir de juillet 2015 à janvier 2015 ; six mois de gagnés ! Les écolodéputé-e-s jugent qu’il est possible d’améliorer encore le texte, et proposeront en séance la date du 1er janvier 2014.
Cette revendication est portée par de nombreuses associations de santé environnementales, qui ont remis à Jean-Louis Roumégas, député du Groupe Écologiste, leur pétition en faveur du rétablissement de la date du 1er janvier 2014 pour l’interdiction du bisphénol A à tous les contenants alimentaires.
Cette pétition a recueilli 45 000 signatures en une semaine.
Par ailleurs on ne peut que regretter que la commission des affaires sociales à l’Assemblée ait introduit des amendements visant à limiter l’interdiction du bisphénol A aux seules parties en contact direct avec les aliments, ce qui n’était pas le cas dans le texte adopté par le Sénat. Les amendements écologistes débattus en séance viseront à revenir sur ce point.
Donner la priorité absolue à la santé publique, résister aux intérêts industriels, à mettre un terme définitif au scandale sanitaire du bisphenol À, et ce dans les meilleurs délais : c’est la volonté des écologistes.
mar.
27
nov.
2012
Palestine à l’ONU : enfin, la France dit OUI !
Lors de la séance de questions au gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que la France voterait, jeudi ou vendredi, en faveur de l’admission de la Palestine aux Nations Unies, sous le statut d’Etat associé.
Christophe Cavard, député du Gard, est vice-président des groupes d’amitié France-Palestine et France-Israël. « Cette annonce de Laurent Fabius constitue une avancée importante, déclare-t-il. La volonté de voir reconnu un statut d’Etat à la Palestine est largement partagée à l’Assemblée nationale : le « Groupe d’études à vocation internationale sur les territoires autonomes palestiniens» va devenir un groupe d’amitié à part entière, et ce sur la décision unanime de son bureau, toutes tendances politiques confondues.
Ce statut pour la Palestine crée une nouvelle donne diplomatique et politique. Il ne constitue pas la garantie d’une paix durable et juste entre les deux Etats, mais il en est incontestablement la condition. »
ven.
23
nov.
2012
Affaire Merah/DCRI : les écolodéputé-e-s veulent une commission d’enquête
Les drames de Toulouse et Montauban ont ému la France : ils constituaient une attaque contre les institutions de la République ayant eu pour cibles des militaires, les enfants d’une école et un enseignant.
Des crimes ont pu être commis qui ont bouleversé toute la société française et amènent de sérieuses interrogations relatives à des insuffisances des services de renseignement dans leurs opérations de suivi et de surveillance qui sont établies par le rapport de l’Inspection générale de la Police nationale.
Noël MAMÈRE, Christophe CAVARD et l’ensemble des membres du groupe écologiste ont déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête pour examiner le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés et, notamment, des filières jihadistes existant sur le territoire français.
mar.
31
juil.
2012
GAZ DE SCHISTE
Développer les énergies renouvelables au lieu d’accentuer l’impact environnemental de notre consommation d’énergie : par la voix de Christophe Cavard, député du Gard, les écologistes interrogent Delphine Batho.
Christophe Cavard :
Monsieur le président, j’associe à ma question mon collègue François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône. Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, et porte sur l’exploitation des
gaz et huiles de schiste dans notre pays.
Monsieur le Premier ministre, l’an dernier, à la même époque, les députés écologistes et socialistes cosignaient une proposition de loi commune visant à interdire l’exploitation et l’exploration
des gaz de schiste. Ce texte inscrivait nos deux formations politiques dans une démarche de responsabilité vis à vis des engagements européens et internationaux de lutte contre le réchauffement
climatique.
La loi Jacob a, dans son esprit, limité le problème des gaz de schiste à celui de la technique de la fracturation hydraulique. Or nous savons depuis trente ans que le réchauffement climatique est avant tout lié au développement d’une économie fondée sur l’exploitation d’énergies fossiles carbonées. Comme le démontre une étude américaine, l’impact de l’exploitation des gaz de schiste sur le climat pourrait être encore pire que celui de l’exploitation du charbon, à cause des importantes fuites de méthane des puits de gaz de schiste. Alors que notre modèle de production doit entamer sa transition pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre, cette étude prévoit que l’exploitation des gaz de schiste engendrerait, sur une période de vingt ans, un niveau d’émission de gaz à effet de serre 20 % supérieur à celui du charbon. Notre modèle de développement doit engager sa transition, et promouvoir avant tout les énergies renouvelables et locales, ainsi que les mesures de réduction de consommation d’énergie. C’était là l’esprit de notre proposition de loi.
Notre gouvernement, solidaire des populations mobilisées sur nos territoires, doit montrer l’exemple de la transition énergétique, en interdisant purement et simplement cette industrie. Monsieur
le Premier ministre, pouvez vous nous confirmer que l’exploitation des gaz de schiste ne sera développée ni en France ni en Europe ?