Les député-e-s écologistes déplorent avec consternation le rejet par l’Assemblée nationale de la proposition de loi de Paul Molac relative à l’enseignement immersif des langues régionales et à leur promotion dans l’espace public et audiovisuel inscrite dans le cadre de la journée parlementaire réservée au groupe écologiste. Alors que tous ses articles avaient été votés, et que des articles additionnels y avaient été ajoutés, un artifice du règlement a permis de faire voter des députés socialistes non présents. C’est l’ensemble de la proposition de loi qui a été rejetée à une voix de majorité au mépris du rapport de force dans l’hémicycle favorable à une version ambitieuse de l’initiative parlementaire.
La proposition de loi relative à la suppression de la publicité dans les programmes jeunesse de la télévision publique que Michelle Bonneton a défendue dans le cadre de la niche parlementaire du groupe écologiste, a été adoptée par l’Assemblée .
Cette proposition de loi est un signe fort concernant les valeurs et les devoirs du service public en permettant de protéger la santé des enfants, trop souvent exposés à de la publicité commerciale.
« Premier budget dédié aux médias depuis les attentats de Charlie Hebdo, ce budget se devait d’incarner une mobilisation en faveur d’une presse indépendante et du pluralisme » estime Barbara Pompili. Malgré une augmentation incongrue des moyens d’Hadopi, elle confirme voter ce budget qui prolonge avec cohérence la volonté de renforcer des secteurs cruciaux pour notre culture et pour notre démocratie.
Membre de la commission de la culture et de l’éducation, Barbara Pompili s’exprime sur le budget de la jeunesse, du sport et de la vie associative : si elle salue le doublement des moyens affectés au service civique, elle considère que le financement des associations demeure toujours insuffisant au regard des besoins et des enjeux, et appelle à la recherche d’un équilibre entre financement utile du sport de haut niveau et aide indispensable à la pratique citoyenne du sport loisirs.
Ce 27 octobre, le Sénat a voté une motion de rejet concernant la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales. Au cœur du débat, la reconnaissance des langues régionales françaises, pour laquelle le Conseil constitutionnel émet des avis défavorables depuis 1996. Paul Molac, député du Morbihan, s’insurge avec 65 autres parlementaires. Tribune.