François DE RUGY
Député de Loire-Atlantique
Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées
Autoportrait
» Après les avoir représentés dans l’opposition lors de la législature précédente, les habitant-e-s de la circonscription de Nantes-Orvault-Sautron m’ont confié le mandat de participer, en leur nom, à la nouvelle majorité parlementaire et présidentielle.
C’est fort de l’expérience acquise au cours des cinq années de Sarkozysme que j’entends le faire : en tentant de conserver, toujours, l’humilité dont l’ancien pouvoir avait tant manqué, et soucieux de favoriser des solutions concrètes et réellement utiles pour combattre la crise économique et la crise écologique, qui ne sont que les deux faces d’une même médaille.
Je mesure la nouveauté que représente le premier groupe écologiste à l’Assemblée : cela permet à nos idées d’être plus présentes. Mais c’est aussi une responsabilité lourde : sur tous les sujets, il y aura donc un point de vue, et des solutions écologistes…
Cette majorité est riche de ses différences. Respecter toutes ses composantes, rechercher des consensus dynamiques, faire vivre le débat : ce sont les conditions de sa réussite. »
Invité de Parlement hebdo sur LCP-AN
Autres fonctions
Conseiller municipal d’Orvault
Conseiller communautaire de Nantes Métropole
Coordonnées à l’Assemblée
François de Rugy
Député de Loire-Atlantique
ASSEMBLEE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01.40.63.49.84
Coordonnées en circonscription
Bureau parlementaire de François de Rugy
90 rue Paul Bellamy
44000 NANTES
Tél : 02.51.82.87.76
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Une semaine chez les écolodéputé-e-s / épisode 1 (mar., 08 oct. 2013)
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Pérennité du site d’Alcatel-Lucent d’Orvault : François de Rugy en appelle à la mobilisation de tous les acteurs locaux et à l’intervention des pouvoirs publics (mar., 08 oct. 2013)
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Equipe parlementaire
Cécile Bir
Attachée parlementaire de circonscription
Animation territoriale
Tél : 02.51.83.71.68
Françoise Le Déan
Attachée parlementaire de circonscription
Communication
Tél : 02.51.83.71.68
francoiseledean@francoisderugy.net
Léo Cohen
Assistant parlementaire à l’Assemblée nationale
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Son actualité sur le site du groupe écologiste à l’Assemblée nationale
mer.
11
déc.
2013
Internet et libertés publiques : les écolodéputé-e-s disponibles pour saisir le conseil constitutionnel sur l’article 13 de la Loi de Programmation Militaire
Une inquiétude légitime saisit un certain nombre d’internautes concernant l’article 13 de la loi de programmation militaire adoptée hier au Sénat.
Cette loi, contre laquelle les député-e-s écologistes ont voté, instaure en effet un régime d’accès administratif aux données de connexion détenues par les opérateurs ou les hébergeurs. La géolocalisation des appareils mobiles est également concernée. Ceci serait possible, non seulement pour lutter contre le terrorisme mais également dans le but de lutter contre l’espionnage économique, ou surveiller la reconstitution de groupements dissous.
Les assurances apportées par les défenseurs du texte, tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale, paraissent assez contestables : en effet, alors que le rapporteur du texte au Sénat a déclaré que le nouveau régime instauré par la loi était plus protecteur des libertés individuelles que le précédent, la ministre de l’économie numérique a fait part de son souhait de voir adoptée « une grande loi sur le numérique avec un volet libertés en 2014, complément nécessaire à la LPM ».
Le moins que l’on puisse dire est que le doute persiste, et qu’il serait souhaitable que le Conseil constitutionnel puisse se prononcer sur la conformité de cet article 13 de la LPM aux principes de liberté individuelle garantis par la constitution.
La saisine du conseil constitutionnel nécessite que les signatures de 60 député-e-s soient réunies. Le groupe écologiste ne compte que 17 député-e-s, et n’est donc pas en mesure de mener à bien, à lui seul, une saisine.
Nous sommes par contre disposés à nous joindre, sans considération d’appartenance partisane, à tout groupe de député-e-s qui déciderait de saisir, sur cet article 13, le conseil constitutionnel, afin que les doutes soient levés sur les conséquences de ce nouveau dispositif sur les libertés publiques.
François de Rugy et Barbara Pompili, coprésidents
mar.
10
déc.
2013
Intervention en Centrafrique : un soutien et des questions
» Jeudi 4 décembre, au terme d’une semaine de violences opposant rebelles de la Séléka et milices anti-balaka, le conseil de sécurité des nations unies a décidé d’autoriser le recours à la force en République centrafricaine, au titre du chapitre VII de sa charte.
Depuis plusieurs mois, responsables politiques et observateurs avaient alerté sur les risques d’une dérive confessionnelle du conflit centrafricain et mis en garde contre la menace d’un génocide ethnique. La crise qui sévit en Centrafrique est en réalité plus complexe que cela.
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mer.
04
déc.
2013
Les écologistes votent contre la loi de programmation militaire
Regrettant une loi entrenant le mythe d’une puissance globale que la France n’est plus, pointant les incohérences entre l’outil de défense et les objectifs stratégiques de la France, mettant en exergue la faiblesse de la dimension européenne dans la politique de défense de la France, François de Rugy expose les raisons pour lesquelles les écolodéputé-e-s votent contre la Loi de Programmation Militaire.
jeu.
28
nov.
2013
« Le coup d’envoi d’une réforme qui constitue l’heure de vérité pour la majorité »
Nous avons ce matin rencontré le premier Ministre, ainsi que les ministres de l’économie et des finances, du budget et des relations avec le parlement. Cette rencontre consacrée à la remise à plat de la fiscalité annoncée la semaine dernière s’inscrit dans le cycle de consultations sur lequel Jean-Marc Ayrault s’était engagé.
Nous avons noté avec satisfaction la détermination du premier Ministre à mener à bien une réforme qui constitue à nos yeux l’heure de vérité pour notre majorité.
Jean-Marc Ayrault, qui a conduit la discussion, a indiqué qu’’aucun sujet ne serait écarté du débat » et s’est engagé « sur un calendrier clair ».
Le premier ministre a précisé qu’à l’issue des consultations en cours, il fera des propositions de méthode, avec la mise en place de groupes de travail qui associeront au gouvernement et aux partenaires sociaux les députés et sénateurs.
La démarche ainsi dessinée est ambitieuse, et innovante. Les questions fiscales cessent d’être de seules variables d’ajustement d’un budget concocté dans les services de Bercy.
Avant l’été, le gouvernement rendra ses propositions publiques, le budget 2015 discuté à l’automne constituant la première étape de la mise en œuvre de la réforme.
Au cours de la discussion, à laquelle participaient également notre homologue du Sénat, Jean-Vincent Placé ainsi que Jean Desessard nous avons rappelé les trois priorités des écologistes :
- Un impôt sur le revenu prélevé à la source et une CSG progressive
- Une réforme structurelle de la fiscalité locale,
- La mise en cohérence de la fiscalité avec les objectifs de transformation écologique de l’économie inscrits au projet de la majorité.
Après une première phase d’augmentation des prélèvements pour faire face au considérable défi de la dette, il s’agit là d’un tournant réformateur majeur. Les écologistes sont disposés à y prendre pleinement leur part. Lisibilité pour les contribuables, justice sociale et efficacité écologique seront les principes qui guideront nos propositions et nos positions.
mar.
19
nov.
2013
« Redonner de la lisibilité, de l’efficacité et de la justice à l’impôt »
Alors que le premier ministre vient d’annoncer une « remise à plat de la fiscalité », François de Rugy rappelle les attentes des écologistes et interroge Jean-Marc Ayrault sur le calendrier et la méthode qui prévaudront dans la mise en oeuvre de cet engagement de la majorité et du président de la République.
mar.
19
nov.
2013
L’initiative citoyenne de la loi …par la petite porte
Plus de 5 ans après son inscription dans la constitution (!), et 6 examens par l’Assemblée, voici enfin qu’aboutit la possibilité d’une initiative citoyenne de la loi.
Le texte examiné en dernière lecture met en oeuvre une véritable usine à gaz instutionnelle conçue par le précédent gouvernement, rappelle François de Rugy : ni référendum d’initiative populaire – puisque le référendum n’a lieu que si le parlement n’examine pas la proposition- ; ni initiative purement citoyenne – puisqu’il lui faut obtenir, outre 4 millions de signatures, le soutien d’un dizième des parlementaires, l’article 11 enfin applicable a bien peu de chances de servir effectivement.
Un constat qui explique la lassitude de François de Rugy, qui délivre le point de vue des député-e-s écologistes et pointe les incohérences de l’UMP dans un hémicycle quasi-déserté.
jeu.
07
nov.
2013
Des règles pour assurer la responsabilité sociétale des multinationales
Six mois après le drame du Rana Plaza, et près d’un an après le début de leurs travaux, Danielle Auroi, co-fondatrice du Cercle pour la Responsabilité sociétale des multinationales, vient de déposer avec ses collègues écologistes une proposition de loi qui vise à instaurer un devoir de vigilance des entreprises vis-à-vis de leurs filiales et de leurs sous-traitants.
Ce texte vise à transposer les principes directeurs de l’OCDE et des Nations Unies dans la législation française afin de prévenir et mieux réparer de possibles violations des droits humains et atteintes à l’environnement. (PPL n°1519)
En s’assurant que le droit du travail est bien respecté d’un bout à l’autre de la chaîne de production, les multinationales françaises gagneront la confiance des consommateurs et contribueront à une meilleure équité des échanges entre pays riches et pays pauvres. Elles seront également mieux à même d’éviter des catastrophes écologiques.
« Des règles internationales doivent s’appliquer pour éviter le dumping social et environnemental. Or l’expérience montre que la bonne volonté ne suffit pas. » souligne la députée du Puy-de-Dôme, présidente de la commission des Affaires européennes.
Les députés socialistes Dominique Potier et Philippe Noguès déposent une proposition de loi similaire. La concertation avec l’ensemble des parties prenantes débutera dans les prochaines semaines.
Un point presse commun pour présenter ces mesures d’intérêt général sera organisé le 20 novembre prochain à 14h00 à l’Assemblée nationale, salle de la commission des Affaires européennes.
PPLVIGILANCE_FINALE_GROUPE_ECOLOGISTE.pd
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mer.
06
nov.
2013
François de Rugy sur l’ultimatum de certains acteurs bretons : « porter un bonnet rouge n’autorise pas tout »
François de Rugy a interrogé le premier ministre sur la situation en Bretagne. Alors que le gouvernement a fait « des gestes exceptionnels pour créer les conditions du dialogue », il souligne le caractère « inacceptable » de l' »ahurissant ultimatum adressé au gouvernement, assorti de la menace de nouveaux saccages. »
« Le comble, c’est de voir qu’un mouvement qui se revendique en partie comme une mobilisation de défense des contribuables se traduit par des centaines de milliers d’euros d’argent public qui partent en fumée dans des incendies de portiques ».
Le premier ministre lui répond.
sam.
02
nov.
2013
Horreur et consternation
Les député-e-s écologistes ont appris avec stupeur et consternation l’assassinat de deux journalistes de RFI au Mali.
A leurs familles et leurs proches à leurs confrères et consœurs nous adressons nos plus profondes condoléances.
Cette tragédie rappelle cruellement la condition d’une profession qui, au péril du pire, assure un droit à l’information indissociable de la Démocratie.
A toutes les victimes du terrorisme, ainsi que ceux qui le combattent, nous tenons à témoigner ce soir de la solidarité de chacune et chacun d’entre-nous.
Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste
jeu.
31
oct.
2013
Budget de la défense 2014 : des choix stratégiques insuffisants, des inflexions trop faibles
« Rouvrir le débat au delà des cercles politiques, militaires ou industriels sur la question de la dissuasion nucléaire », « aller plus loin dans le reformatage des armées, qui demeurent trop marginales sur le nombre d’officiers supérieurs » : c’est sur la base de ces deux orientations que les écologistes ont examiné la proposition de budget 2014 qui était soumise à l’appréciation de l’Assemblée.
Deux exigences non prises en compte, ce qui justifie le vote négatif des député-e-s écologistes sur les dépenses du ministère de la Défense.
ven.
18
oct.
2013
Leonarda, FN, majorité… François de Rugy invité de Christophe Barbier
mer.
16
oct.
2013
L’expulsion de Leonarda heurte les député-e-s écologistes
Les conditions dans lesquelles la jeune Leonarda, kosovar de 15 ans, a fait l’objet d’une reconduite aux frontières heurtent chacune et chacun d’entre nous.
Aucun motif de nature juridique ne pourrait justifier qu’une sortie scolaire soit le théâtre d’un tel acte policier.
Aucune urgence ne pouvait expliquer la précipitation dans la mise en œuvre de l’expulsion du territoire d’une famille dont les efforts d’intégration apparaissent réels, et qui, à quelques jours près, aurait été en mesure de bénéficier des conditions de régularisation de sa situation administrative fixées par une circulaire du gouvernement.
Nous demandons instamment que la situation de cette famille soit réétudiée en vue d’un retour rapide en France.
jeu.
10
oct.
2013
Transparence de la vie politique : un chantier législatif inachevé
On aurait tort de se réjouir de l’état dans lequel la loi sur la transparence en politique se retrouve, après que le conseil constitutionnel en a invalidé certaines dispositions.
Déjà malmenées lors de l’examen parlementaire, les dispositions visant à assurer une plus grande transparence des patrimoines des élus et des situations de conflits d’intérêts potentiels de leurs
entourages familial ou professionnel se trouvent en effet de nouveau réduites : non publication des patrimoines des élus locaux, des déclarations d’intérêts des collaborateurs et surtout maintien
des possibilités d’exercice de fonctions professionnelles de conseil des parlementaires vident le texte d’une partie de sa substance.
Ce résultat est la conséquence de la pusillanimité d’une partie de la classe politique sur des questions pourtant essentielles pour la crédibilité de la parole et de l’action politiques.
Si la loi constitue une avancée éthique et démocratique, on est restés au milieu du gué : nul doute qu’il sera nécessaire d’y revenir dans l’avenir pour répondre aux légitimes exigences
citoyennes.
A ce rendez vous, les écologistes seront présents.
Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste
mer.
25
sept.
2013
Elections européennes : des économies de bout de chandelle au détriment de la démocratie
A chaque élection, l’ensemble de la classe politique regrette l’abstention de nos concitoyen-nes. C’est particulièrement vrai pour les élections européennes. Or l’envoi postal des professions de foi demeure un moyen essentiel d’information citoyenne pour les élections.
C’est donc avec surprise que nous avons appris que l’article 61 du projet de loi de finances, présenté ce matin, prévoyait de ne plus envoyer par courrier les professions de foi et bulletins de vote pour les élections européennes. Il ne serait prévu qu’une simple mise en ligne de la liste des candidats sur un site Internet désigné par le Ministère de l’Intérieur. Alors que ce projet avait filtré dans la presse la semaine dernière, la commission des Affaires européennes avait d’ailleurs exprimé à l’unanimité son opposition à une telle modification.
Cette disposition, qui ne peut qu’affaiblir le débat citoyen indispensable sur l’avenir de l’Europe, n’a rien à faire dans un projet de loi de finances. Elle n’est pas prévue pour les autres élections, notamment les municipales qui auront lieu deux mois avant.
A l’Assemblée, les député-e-s écologistes combattront cette disposition qui ne ferait qu’affaiblir la démocratie pour un gain dérisoire pour les finances publiques.
Danielle Auroi, présidente de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale,
Barbara Pompili & François de Rugy, co-présidents du groupe écologiste
mar.
17
sept.
2013
Les député-e-s écologistes votent « avec enthousiasme » la loi ALUR
Madame la présidente, madame la ministre de l’égalité des territoires et du logement, madame la rapporteure de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, chers collègues, nous devons à la vérité de le reconnaître, il nous arrive, qui que nous soyons, quel que soit le banc sur lequel nous siégeons, de nous demander si l’œuvre législative à laquelle nous nous consacrons sera, au final, bien utile et aux conséquences bien concrètes pour les Français.
>>lire la suite
mar.
17
sept.
2013
Les député-e-s écologistes adoptent la loi sur la transparence
Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission et rapporteur, chers collègues,
Au moment où nous nous apprêtons à adopter la loi sur la transparence de la vie politique, je voudrais appeler votre attention sur un fait : depuis le début de cette année, douze personnalités politiques – de droite comme de gauche – ont fait l’objet de condamnations dans des affaires de délinquance financière ou de probité. Ce chiffre vient rappeler l’urgence qu’il y a à nous doter d’un cadre juridique plus ferme, qui anticipe et sanctionne ce type de dérives. Il y va de la légitimité et de la crédibilité de l’action publique. Il y va également de la restauration du contrat de confiance qui devrait lier les élus et les citoyens.
>>lire la suite
mer.
11
sept.
2013
Annonces gouvernementales sur le budget 2014 : il faut sortir de la confusion
Les premières mesures du Budget 2014 ont été annoncées ce matin.
Si la justice fiscale et la lucidité financière sont au rendez-vous, sur la fiscalité écologique et la suppression progressive de la niche diesel les mesures annoncées manquent singulièrement de cohérence et de clarté.
mar.
10
sept.
2013
François de Rugy : « tout le monde est concerné par le projet de loi Duflot 2 »
La loi ALUR, dite « Duflot 2 », qui va occuper cette rentrée parlementaire anticipée, qu’en attendez-vous ?
Dès fin 2012, nous avons adopté des mesures d’urgence pour le logement social et la mobilisation du foncier public : le renforcement des obligations de construction de logements sociaux, la mise à disposition de foncier public pour construire des HLM… Nous abordons avec ce projet de loi ALUR un texte plus complet et plus ambitieux sur le long terme.
L’objectif est de clarifier et d’assainir les relations entre propriétaires et locataires (par la précision des droits et devoirs des uns et des autres, en encadrant les loyers dans les zones sensibles, en luttant contre l’habitat insalubre, en facilitant et incitant à la mise en location des biens inoccupés). En ce sens, c’est un texte à la portée sociale très concrète.
Mais c’est aussi un texte profondément écologiste : il propose une modernisation et une vision stratégique des règles et règlements en matière de foncier, d’urbanisme, d’aménagement… La question à laquelle il nous faut répondre, c’est : comment concilier production de logements, protection de l’environnement, du cadre de vie et de la biodiversité, comme des terres agricoles. Cesser de voir la ville grignoter la campagne, programmer des logements au cœur des bassins d’emplois, c’est un enjeu en termes de déplacement, d’environnement mais aussi et surtout de qualité de vie.
J’ajouterais également que ce texte est à nos yeux exemplaire sur le plan de la pratique démocratique. >>lire la suite
mer.
04
sept.
2013
Syrie : « à l’incertitude de l’action, il faut mettre en regard les certitudes de l’inaction »
Portant la parole « d’une majorité des député-e-s écologistes », François de Rugy, coprésident du groupe et membre de la commission de la défense, est intervenu dans le débat organisé sur la situation Syrienne.
Rappelant que les bombardements de Ghouta ont fait entrer ce conflit dans la catégorie des « crimes contre l’humanité », il a confirmé que cet acte ne « peut être que le fait de l’armée du régime de Bachar El Assad. »
« La responsabilité nous incombe désormais de formaliser une réponse internationale à ces attaques innommables, estimant que personne ne peut se défausser de sa responsabilité d’apporter une réponse à la question posée. »
mar.
27
août
2013
Réforme des retraites : un dispositif à évaluer dans les détails.
Les député-e-s écologistes prennent acte des intentions annoncées par le Premier ministre au sujet du financement du système des retraites en France, tant pour ce qui concerne sa pérennité financière que les réponses qu’il apporte aux salariés soumis à des conditions de travail pénibles.
Nous constatons que ce plan, rendu indispensable par l’insuffisance de résultats de la réforme des retraites menée par Nicolas Sarkozy en 2010, ne constitue pas une réforme globale mais une nouvelle adaptation d’un système perclus d’incohérences et d’injustices et qui est désormais devenu illisible pour les salariés.
Nous le regrettons, même si nous pouvons comprendre le choix du gouvernement, car les périodes de crise économique et sociale ne sont pas les plus propices pour mener des réformes qui nécessitent une visibilité à moyen terme et un relatif consensus des partenaires sociaux.
Nous notons que les deux lignes rouges fixées par les écologistes sont respectées : pas de mesure d’âge qui désavantagerait les salariés ayant débuté leur carrière tôt, pas de recours généralisé à la CSG.
Il convient toutefois d’examiner de près les mesures proposées par le premier ministre avant de pouvoir en juger le caractère juste, d’en valider la pérennité et de mesurer les avancées annoncées en matière de prise en compte de la pénibilité et de la situation singulière des femmes et des apprentis, étudiants et stagiaires au regard des règles de validation des trimestres travaillés.
C’est à ce travail d’évaluation du dispositif proposé par le premier ministre et d’amélioration de ses dispositions concrètes que nous nous livrerons dans les prochains jours, en lien avec notre parti.
Véronique Massonneau, cheffe de file des députés écologistes sur le projet de réforme des retraites,
Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe
lun.
22
juil.
2013
Rencontre avec Bernard Cazeneuve : Pour un budget 2014 ambitieux et un impôt plus juste et plus intelligent
Les député-e-s
et sénateurs écologistes
et une délégation EELV conduite par le Secrétaire national
Pascal Durand, viennent de rencontrer le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, dans le cadre d’une réunion de travail sur le budget 2014. Les écologistes sont satisfaits de la
tenue de cette réunion qui démontre la préoccupation du gouvernement en matière de fiscalité écologique.
Au centre des discussions : l’augmentation des moyens du ministère de l’Écologie et, à niveau de fiscalité constant, un impôt socialement plus juste et écologiquement plus efficace grâce à de
nouveaux dispositifs de fiscalité écologique.
La rencontre avec Bernard Cazeneuve s’est déroulée dans le cadre d’une discussion de travail sur
le projet de budget pour 2014 : les priorités portées par les écologistes sont claires : le budget de la mission Écologie doit être en augmentation significative par rapport à 2013, la TGAP
(Taxe générale sur les activités polluantes) doit continuer à financer l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et la montée en puissance de la fiscalité écologique doit
être compensée intégralement pour les ménages.
Nous proposons notamment de baisser la TVA à 5% pour les outils de la transition écologique comme les transports en commun (hors aérien), la rénovation thermique de tous les logements, l’eau, la
gestion des déchets (hors incinération) ou le bois-énergie… On ne peut en effet d’un côté augmenter le prix du diesel et, de l’autre celui des billets des transports collectifs. Pour compenser le
manque de recettes dû à cette baisse de TVA, les écologistes soutiennent le compromis présenté dans le comité de Perthuis par la Fondation Nicolas Hulot, et d’autres associations et syndicats,
qui propose d’introduire dès 2014 une assiette carbone dans la fiscalité de l’énergie avec une évolution progressive de 7 euros la tonne de CO2 en 2014 à 40 euros la tonne de CO2 en
2020.
Nous soutenons aussi une égalisation progressive de la différence entre la taxation du diesel et de l’essence, avec un rythme de 2 centimes d’euros par an sans augmentation de la fiscalité sur
l’essence en 2014. Par ailleurs, nous proposons d’engager la suppression de niches fiscales anti-écologiques comme l’exonération de taxe sur le kérosène pour les vols métropolitains ou la fin de
la TVA à taux réduit pour tous les pesticides et engrais azotés.
Il serait en effet illogique d’introduire d’un côté une fiscalité écologique ambitieuse tout en gardant, d’un autre côté, des dépenses qui nuisent à l’environnement. Nous proposons donc d’agir
dans les deux sens.
Enfin, pour les écologistes, les recettes de la fiscalité écologique sur les ménages ne doivent pas être transférées vers les entreprises mais intégralement reversées aux ménages sous forme de baisse de TVA, de subventions par le biais d’un fonds de transition écologique et par une
compensation sociale directe sous conditions, notamment en direction des ménages les plus modestes.
Au-delà de cette préparation du budget 2014, cette semaine les député-e-s écologistes ont également déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à créer une réelle contribution
climat-énergie. Cette proposition comporte la création d’un impôt de nouvelle génération, plus intelligent et plus efficace, entièrement redistribué, pour inciter aux changements de comportements
des acteurs.
Francois de Rugy
Co-président du Groupe écologiste de l’Assemblée nationale
Jean-Vincent Placé
Président du Groupe écologiste du Sénat
Pascal Durand
Secrétaire national EELV
Eva Sas
Vice-présidente de la Commission des finances
Eric Alauzet
Député du Doubs
lun.
22
juil.
2013
Avec ses propos haineux, M. Bourdouleix peut-il toujours siéger au groupe de l’UDI de l’Assemblée ?
Courrier à Monsieur Jean-Louis Borloo, président du Groupe UDI à l’Assemblée nationale
Monsieur le Président, cher collègue,
Nous découvrons avec stupéfaction les propos tenus par le député-maire de Cholet.
Cet appel écœurant à la haine qui banalise l’horreur nazie, jette le discrédit sur l’ensemble de notre assemblée.
Au-delà des suites judiciaires que pourraient susciter ces déclarations, nous vous demandons, au nom des valeurs humanistes que vous avez toujours professées, d’en tirer les conséquences politiques qui s’imposent quant à l’appartenance de Monsieur Bourdouleix au groupe politique que vous présidez.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos salutations distinguées.
Barbara Pompili et Francois de Rugy
Coprésidents du Groupe écologiste de l’Assemblée nationale
ven.
19
juil.
2013
LA DÉTERMINATION DES DÉPUTÉ-E-S ÉCOLOGISTES A PAYÉ : LES CONSEILLERS MÉTROPOLITAINS SERONT ÉLUS AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT
Le gouvernement vient de reprendre à son compte, dans le cadre de l’examen du texte sur les métropoles, le principe d’élection des conseillers métropolitains au suffrage universel
direct.
Ce principe inspirait des amendements élaborés par le Groupe écologiste que le président de la Commission des finances avait rejeté pour des raisons de recevabilité financière.
L’objectif des écologistes était d’éviter que la création de nouvelles structures s’accompagne d’un appauvrissement de la démocratie en éloignant les élus de leurs électeurs.
L’attitude positive du gouvernement est un signe encourageant pour le travail législatif au sein de la majorité.
La preuve est ainsi faite que dès lors que la collaboration se renforce entre le Groupe écologiste, le Groupe socialiste et le Gouvernement, les choses avancent dans le bon sens.
Les député-e-s écologistes se félicitent de cette avancée démocratique, avancée non seulement par rapport au projet gouvernemental initial, mais également par rapport au mode d’élection indirect
qui prévaut aujourd’hui pour les intercommunalités.
L’amendement adopté : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/1216/AN/1349.asp
Le scrutin public : http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0573.asp
mar.
16
juil.
2013
Après la rencontre avec François Hollande, les coprésidents du groupe écologiste attendent des actes
mar.
09
juil.
2013
Investissements d’avenir : le début d’un verdissement ?
En présentant les investissements d’avenir, le premier ministre a insisté sur les enjeux de transition écologique et les a déclinés dans plusieurs domaines, notamment ceux de l’énergie et des
transports.
Les député-e-s écologistes prennent acte avec intérêt de cette affirmation claire et d’un certain nombre d’annonces concrètes qui vont dans le bon sens : nouveaux crédits pour la rénovation
urbaine (5 milliards), déblocage d’1,5 milliards d’euros par an pendant deux ans pour la rénovation énergétique des logements (avec ouverture aux particuliers dès septembre 2013), mise en place
des compteurs électriques intelligents pour permettre aux ménages de maîtriser leurs consommations…
Par ailleurs, les écologistes notent avec attention l’annonce de l’attribution à l’ADEME de la moitié de la dotation de 2,3 milliards d’euros consacrée à la transition énergétique et écologique
et la construction urbaine durable. Dans le contexte actuel, il est primordial d’assurer un financement pérenne de cette agence afin de lui permettre de mener à bien ses missions.
Dans le domaine des transports, les écologistes soutiennent la priorité donnée aux transports ferroviaires et notamment à la modernisation des lignes de train classique pour le fret et les
liaisons interrégionales, délaissées depuis plusieurs décennies.
En annonçant des commandes de trains neufs pour les liaisons « intercités » pour un montant de 500 millions d’euros dès cet été 2013, puis en réactivant les contrats de projets État-Régions, le
gouvernement se donne les moyens d’agir concrètement sur les transports du quotidien qui permettent de réduire la dépendance à l’automobile dans tous les territoires de France.
Enfin, Jean-Marc Ayrault a donné une consigne claire à Louis Gallois, commissaire général à l’investissement : il devra soumettre à une éco-conditionalité 50% des aides du « Programme
d’investissements d’avenir » qui s’adresse aux projets innovants des entreprises. C’est un changement intéressant, qui demande à être confirmé dans les actes et à être généralisé à 100% des
projets soutenus par l’État.
Les député-e-s écologistes saluent ces annonces dans le sens d’une engagement écologique plus fort du gouvernement. Ils seront particulièrement vigilants sur l’application et la mise en œuvre de
ces annonces.
Si le gouvernement a entamé le verdissement des investissements d’avenir, il doit être au rendez-vous, demain, pour d’autres échéances importantes : budget et fiscalité écologique, conférence environnementale et loi sur la transition énergétique.
jeu.
04
juil.
2013
La condamnation de MEDIAPART illustre l’urgence d’un Information Act à la française
Il n’appartient pas aux parlementaires de porter un jugement d’opportunité sur la décision de la Cour d’appel de Versailles qui condamne lourdement MEDIAPART dans l’affaire Bettencourt.
Mais il appartient aux élus de constater les conséquences de l’application des lois existantes, et de faire évoluer la législation lorsqu’elle n’est plus adaptée aux évolutions
technologiques.
Pour un journal en ligne, les conséquences des injonctions de retrait du site de toute publication in extenso ou en partie des enregistrements contestés sont réellement dramatiques.
Les délais techniques imposés et les sanctions économiques mettent, de facto, en danger la survie d’un organe de presse devenu incontournable en matière de journalisme d’investigation.
Au-delà même de cette inadaptation évidente de la législation aux réalités de la presse électronique, se pose la question de la protection des journalistes, et de la nécessaire protection de leur
action : qui peut nier que la publication d’enregistrements téléphoniques a joué un rôle essentiel dans la manifestation de la vérité dans la récente affaire Cahuzac, et dans l’ouverture de
procédures judiciaires ?
Plus que jamais, une réflexion et une action forte s’imposent afin de faire adopter un Information Act à la Française qui permette
de concilier protection de la vie privée et garantie des conditions d’exercice d’un journalisme d’investigation, principes indispensables à toute vie démocratique.
Les député-e-s écologistes expriment leur soutien à l’ensemble de la rédaction de Médiapart, et appellent leurs collègues du gouvernement et de la majorité à se saisir de ces questions. Elles et
ils prendront dans les prochaines semaines des initiatives en ce sens, au besoin par le dépôt de propositions de lois.
lun.
01
juil.
2013
CONFIRMATION : LA SOCIÉTÉ EST EN AVANCE SUR LE COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE
Nous n’attendions pas grand-chose du Comité consultatif national d’éthique, notamment au vu de sa composition et au vu de la manière de mener ses travaux. Sur ce sujet de la fin de vie, le CCNE n’a auditionné que trois personnalités, toutes médecins. Face à cela, nous continuons à refuser la privatisation de ce débat, qui concerne chacune et chacun, par les mandarins au détriment des soignants et des patients.
mer.
26
juin
2013
QUELLE POSITION ADOPTE LA FRANCE FACE AUX RECOMMANDATIONS INACCEPTABLES DE LA COMMISSION EUROPÉENNE ?
Il y a quelques semaines, la Commission européenne a fixé un certain nombre d’objectifs budgétaires à la France, comme elle le fait pour chacun des pays membres de l’Union. Si le maintien d’une cohérence budgétaire entre les pays membres de la zone euro est une nécessité, chaque pays demeure libre de ses choix et de ses appréciations quant aux mesures à adopter. Depuis plusieurs années, le dogme libéral auquel se réfère José Manuel Barroso maintient l’Europe dans la crise et nourrit le repli nationaliste du fait de son impuissance. C’est la raison pour laquelle François de Rugy demande à Bernard Cazeneuve quelles réponses le gouvernement français apportera aux recommandations inacceptables de la Commission européenne.
mar.
18
juin
2013
François de Rugy : « Sur la transparence, nous ne lâcherons rien ! »
3 QUESTIONS À FRANCOIS DE RUGY
Quel jugement portez-vous sur le texte gouvernemental sur la transparence financière de la vie politique ?
Si ce texte n’était pas la conséquence directe de la détestable affaire Cahuzac, les écologistes pourraient dire qu’ils se réjouissent… Car cela fait des années que nous portons dans le débat ces questions trop souvent occultées et qui nourrissent le feuilleton des affaires : la transparence sur la situation personnelle des élus, la lutte contre les conflits d’intérêts et l’influence de lobbies, la nécessité de sanctions réellement dissuasives qui disqualifient les fraudeurs, la clarification du financement des partis… Nous avions déposé et défendu une proposition de loi en 2011, rejetée par la majorité UMP d’alors. Nous avons redéposé une proposition en avril dernier, pour fournir une « boite à outils législative » sur ces sujets. Enfin, l’Assemblée nationale est saisie de ces questions pour leur apporter des réponses !
Le texte est-il à la hauteur des enjeux ?
Le texte gouvernemental était améliorable, mais il faut reconnaître qu’il faisait preuve d’audace. Le président de la République avait pris des engagements forts devant les Français. L’ensemble du gouvernement avait donné l’exemple avec la publicité des déclarations de patrimoines faites lors de l’entrée en fonction des ministres. Bref, les choses allaient dans le bon sens. Et en commission, nous avons réussi à faire adopter des amendements essentiels sur le financement des partis, notamment celui qui s’attaque enfin aux micropartis croupions. C’est dire que la contre offensive sur la question des patrimoines menée par une partie du groupe socialiste sous le regard mi-amusé mi-soulagé de la droite est réellement déplorable. Elle a produit ses fruits, si j’ose dire : sur le terrain, les citoyens expriment une colère légitime. Nous avons bien l’intention de mettre à profit le débat en séance pour remettre ces questions sur la table…
Qu’attendez-vous des débats législatifs ?
Des améliorations techniques, des précisions, et des compléments – notamment sur la question des collaborateurs parlementaires ou sur les lobbies. Mais pas seulement. Le sens de mon intervention en discussion générale, c’était, au lendemain de la législative de Villeneuve-sur-Lot, d’appeler la majorité à se reprendre, et à un sursaut éthique.
Parce qu’il serait tout de même incroyable que ce texte, qui constitue une vraie avancée démocratique, soit assimilé à un recul ! En période de crise, nous ne pouvons pas nous permettre de traiter à la légère ces questions : c’est la défiance et le doute citoyens qui constituent les menaces les plus mortifères pour la démocratie.
>> lire l’intervention de François de Rugy
lun.
17
juin
2013
Pierre Mauroy : la tristesse et la reconnaissance des député-e-s écologistes
Les député-e-s écologistes ont appris avec une profonde tristesse le décès de Pierre Mauroy.
De cet humaniste hors du commun, dont l’action appartient incontestablement à l’histoire de notre pays, nous conserverons le souvenir du réformateur qui sut mettre en œuvre le changement en 1981, de l’Européen et avant tout de l’homme d’audaces qui ont marqué durablement notre pays.
Pilote de la révolution institutionnelle de la décentralisation, il fut l’un de ceux qui portèrent un coup de boutoir salutaire au jacobinisme français.
Pierre Mauroy ne fut pas seulement le premier ministre de la réduction du temps de travail, des congés payés, de l’impôt sur la fortune ou de la retraite à 60 ans. Il a également été le premier ministre du réalisme et du courage, n’hésitant pas à affronter l’impopularité.
Capable de ruptures, nous n’oublions pas qu’il fut également à la tête du gouvernement qui mit fin au trop long feuilleton du Larzac et qui sut abandonner le projet de la centrale nucléaire de Plogoff.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches, à ses camarades de Parti, ainsi qu’aux femmes et aux hommes du Nord et de Lille, une région et une ville auxquelles il a tant consacré.
Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste à l’Assemblée nationale