LAURENCE ABEILLE
Députée du Val de Marne
Membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire
Autoportrait
« Trois villes dans cette 6e circonscription avec Saint-Mandé, Vincennes et Fontenay-sous-Bois, et une histoire législative qui a toujours été à droite… jusqu’au 17 juin 2012, où les forces écologistes et de la gauche rassemblées, que je représentais, ont enfin gagné.
Élue et militante à Fontenay-sous-Bois depuis plus de 10 ans, je connais bien ce territoire très proche de Paris qui cumule les difficultés : manque de logements sociaux, chômage, transports collectifs saturés, pollution de l’air, bruit…
Durant mon mandat, ces dossiers vont être mes priorités, et, membre de la commission du Développement durable, je vais continuer mes interventions sur les questions de santé et d’environnement et me battre pour une législation protectrice des populations sur tous les sujets concernés : ondes électromagnétiques, alimentation,pollutions, etc.
Et je continuerai bien sûr à soutenir l’économie sociale et solidaire, le mouvement associatif,la biodiversité en milieu urbain… »
Autres fonctions
Présidente du groupe d’études Préservation et reconquête de la biodiversité.
Maire-adjointe
Coordonnées à l’Assemblée
Laurence Abeille
députée du Val-de-Marne
ASSEMBLEE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01.40.63.49.92
Coordonnées en circonscription
15 ter avenue de la République
94120 FONTENAY-SOUS-BOIS
Tél : 09.67.17.39.77
Equipe parlementaire
jeu.
17
juil.
2014
Une proposition de loi des écologistes pour interdire la pêche au chalut en eaux profondes
Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale, emmené par Laurence Abeille, a déposé aujourd’hui une proposition de loi pour interdire la pêche au chalut en eaux profondes.
Les écologistes se sont toujours opposés à cette méthode de pêche particulièrement néfaste aux écosystèmes marins. Ils le sont encore plus après la publication par plusieurs ONG, la semaine dernière, d’une analyse des données rendues publiques de l’IFREMER.
Cette analyse prouve ce que les écologistes dénoncent depuis longtemps : le chalutage en eaux profondes est un secteur très faible sur le plan économique -une douzaine de chalutiers en France – mais qui a un impact très fort sur la biodiversité marine et sur la survie d’espèces menacées d’extinction.
La France avait jusqu’au 15 juillet pour confirmer auprès de la Commission européenne sa position sur le règlement relatif à la pêche profonde. La ministre Ségolène Royal a transmis à la commission les données de l’IFREMER en demandant « d’accélérer l’expertise pour prendre une décision », tout en reconnaissant que le chalutage profond pose « de graves problèmes environnementaux ».Les écologistes saluent la volonté de la Ministre de se pencher sérieusement sur ce problème, et ils rappellent par cette proposition de loi que la seule décision de bon sens est d’interdire cette méthode de pêche.
mer.
09
juil.
2014
Pêche profonde : le gouvernement doit prendre position rapidement sur une interdiction
Mardi 8 juillet, plusieurs ONG de protection de l’environnement ont rendu publique une analyse de l’impact économique et écologique de la pêche en eaux profondes.
Selon ces données, il s’avère que la pêche en eaux profondes ne concerne qu’un nombre très limité de navires, et que son impact sur la biodiversité sous-marine, notamment sur de nombreuses
espèces protégées, est très conséquent.
En considérant ces données, la position actuelle de la France autorisant ce type de pêche est indéfendable écologiquement et politiquement. En 2012, seuls 12 chalutiers français pêchaient au-delà
de 600 mètres plus de 10% de leur temps. Surtout, les données de l’IFREMER montrent que plusieurs espèces menacées d’extinction figurent en nombre parmi les prises accessoires.
« Prétendre que ce type de pêche n’a que peu d’impact sur la biodiversité mais représente une activité économique importante est une contre-vérité », assure Laurence Abeille.
Aussi, il est plus que temps d’interdire la pêche en eaux profondes au-delà de 600 mètres. Lors de l’examen en commission du projet de loi biodiversité, Laurence Abeille avait déposé un amendement pour interdire ce type de pêche, amendement malheureusement repoussé.
Le groupe écologiste demande au gouvernement de prendre position très rapidement, avant le 15 juillet prochain, date à laquelle la présidence italienne a demandé aux Etats membres de l’UE de
confirmer leur position sur le règlement relatif à la pêche profonde.
jeu.
26
juin
2014
Ondes électromagnétiques : victoire du principe de précaution au Sénat
mer.
11
juin
2014
Ondes électromagnétiques au Sénat : Offensive conservatrice contre le principe de précaution
Organiser une exposition modérée aux ondes électromagnétiques est l’un des grand défis sanitaires d’aujourd’hui que le principe de précaution nous impose de relever. C’est pourquoi le groupe écologiste du Sénat a inscrit dans son espace réservé du 17 juin la proposition de loi de Laurence Abeille, députée écologiste du Val de Marne, relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.
Adopté en janvier dernier à l’Assemblée nationale, à la suite d’un compromis entre écologistes, socialistes, radicaux et communistes, ce texte a fait l’objet hier d’un détricotage minutieux en
commission.
mer.
12
févr.
2014
Un bien curieux partenariat entre Éducation nationale et lobby industriel du sucre
jeu.
23
janv.
2014
Ondes électromagnétiques : enfin on en parle, enfin on agit !
Il aura donc fallu un an pour que la proposition de loi sur les ondes électromagnétiques portée par Laurence Abeille au nom des écolodéputé-e-s soit adoptée par l’Assemblée nationale. Lors de sa niche de 2013, le groupe écologiste avait inscrit le texte à l’ordre du jour. A la demande de la ministre, et au dernier moment, le groupe socialiste, majoritaire, avait renvoyé le texte en commission – un renvoi en commission motivé par l’attente de plusieurs travaux sur la question des ondes au cours de l’année 2013. Ces rapports rendus, Laurence Abeille a repris le flambeau et le travail de coopération au sein de la majorité : le groupe écologiste a pu, comme il s’y était engagé l’an dernier, inscrire dans sa niche parlementaire annuelle une nouvelle version de la proposition de loi sur les ondes, tenant compte des différents rapports remis depuis et des remarques qui ont pu être formulées lors du précédent examen.
C’est cette proposition que l’Assemblée vient d’adopter aujourd’hui, ouvrant la voie à une navette parlementaire avec le Sénat.
mer.
22
janv.
2014
Pour la sobriété, la transparence et la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques
Laurence Abeille a de la suite dans les idées…
Alors que sa proposition de loi sur les ondes électromagnétiques avait fait l’objet d’un renvoi in extremis en commission en 2013, ce qui en avait rendu l’adoption impossible, la députée du Val de Marne défend de nouveau son texte dans l’hémicycle, dans le cadre de la niche annuelle qui permet aux écolodéputé-e-s de faire examiner leurs propositions de lois. Si le texte a évolué depuis l’an dernier, afin de prendre en compte les objections formulées et les dernières études publiées sur le sujet, l’intention des signataires de la proposition est claire : « faire prévaloir la modération et le contrôle citoyen dans l’exposition aux ondes électromagnétiques »
Rapporteure : Laurence Abeille
Chef de file des écolodéputé-e-s : François-Michel Lambert
mar.
17
déc.
2013
Égalité des territoires : une notion complexe, mais essentielle pour le pacte républicain
Alors que l’Assemblée examine un projet de résolution socialiste sur l’égalité des territoires, Laurence Abeille exprime le point de vue des écologistes sur une question qui recoupe des réalités plurielles mais qui est essentielle pour le pacte républicain.
Un « défi exaltant », qui pour la première fois est fixé comme un objectif à un ministère, celui de Cécile Duflot.
ven.
22
nov.
2013
Politique de la ville : Laurence Abeille ouvre les débats
Le groupe écologiste se félicite que ce nécessaire projet de loi sur la politique de la ville et la cohésion urbaine soit examiné aujourd’hui devant notre Assemblée. Nous partageons pleinement
l’esprit de ce texte, même si nous souhaitons aller plus loin sur certains points, j’y reviendrai.
Quel est d’abord l’objectif même à assigner à la politique de la ville ?
mer.
13
nov.
2013
Budget 2014 de l’écologie : peut mieux faire !
Rappelant que l’écologie est la solution pour réorienter un modèle économique parvenu à bout de souffle, Laurence Abeille indique que pour les écolodéputé-e-s, l’année 2014 sera marquée par deux rendez-vous impossibles à manquer pour la France : celui de la loi de la transition énergétique, celui de la Loi sur la biodiversité – qui sera le premier texte sur la Nature depuis celui de 1976.
C’est dire que le budget présenté par le gouvernement doit être considéré comme celui d’une transition, et que de nouveaux moyens, à la hauteur des enjeux, devront être dégagés.
mer.
13
nov.
2013
Quelle place pour les véhicules électriques dans le budget 2014 ?
La question de Laurence Abeille
La réponse de Philippe Martin
mer.
16
oct.
2013
Ondes électromagnétiques : Laurence Abeille parle santé publique, les députés UMP s’en moquent…
Rapporteure d’une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques renvoyée en commission à la demande de la ministre de l’économie numérique, Laurence Abeille interroge le ministre de l’environnement sur les intentions gouvernementales en la matière, et sur le calendrier législatif prévisible sur la question.
mer.
11
sept.
2013
Laurence Abeille : « Pour que la ville soit vivable, elle doit prendre en compte la nature »
Est-ce qu’il n’y a pas une contradiction entre la volonté de protéger la nature et la qualité de la vie – qui est une des raisons d’être des écologistes – et l’objectif nécessaire de construire de nouveaux logements ?
C’est une objection qu’on entend souvent, et elle est légitime : chacun a en tête des opérations d’urbanisme mal maîtrisées, qui dégradent durablement l’environnement. Et, dans le même temps, on voit souvent des zones qui pourraient accueillir des constructions de logements et d’équipements demeurer inexploitées, alors que les besoins, surtout en zone dense, sont très importants. La force de ce texte c’est tout à la fois de renforcer les outils au service des politiques foncières des collectivités, de concevoir les décisions d’urbanisme à l’échelle des intercommunalités et donc des bassins de vie et – dans le même temps – d’inscrire les espaces verts dans les documents d’urbanisme au même titre que les équipements publics ou le logement. Il s’agit de prendre en compte des enjeux de biodiversité et donc de la qualité de vie dans les documents d’urbanisme ! >>lire la suite
lun.
01
juil.
2013
CONFIRMATION : LA SOCIÉTÉ EST EN AVANCE SUR LE COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE
Nous n’attendions pas grand-chose du Comité consultatif national d’éthique, notamment au vu de sa composition et au vu de la manière de mener ses travaux. Sur ce sujet de la fin de vie, le CCNE n’a auditionné que trois personnalités, toutes médecins. Face à cela, nous continuons à refuser la privatisation de ce débat, qui concerne chacune et chacun, par les mandarins au détriment des soignants et des patients.
mer.
12
juin
2013
LA SÉCURITÉ DU SITE NUCLÉAIRE DE L’ILE-LONGUE PRISE EN DÉFAUT : LE GROUPE ÉCOLOGISTE À L’ASSEMBLÉE SAISIT LE MINISTRE DE LA DÉFENSE
Des informations très inquiétantes ont été révélées par une enquête du journal Le Télégramme : elles mettent en lumière des failles dans le dispositif de sécurité d’un site qui abrite quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins et représente un danger d’une nature exceptionnelle.
François de Rugy, membre de la commission de la défense et coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a, au nom de l’ensemble de ses collègues, interpellé le ministre de la défense sur cette situation.
mer.
12
juin
2013
ÉVASION FISCALE : DES LANCEURS D’ALERTE PROTÉGÉS, DES FRAUDEURS POURSUIVIS PLUS EFFICACEMENT
dim.
02
juin
2013
Un débat parlementaire qui fait progresser la sûreté nucléaire
Les député-e-s écologistes se réjouissent de la très bonne tenue du débat organisé hier à leur initiative sur la sûreté nucléaire, en séance de l’Assemblée nationale.
Denis Baupin, Barbara Pompili, Éva Sas,
Véronique Massonneau, Paul Molac, François-Michel Lambert et Laurence Abeille y ont exprimé la forte inquiétude des écologistes face à la dégradation de la sûreté nucléaire et leurs attentes d’une amélioration forte de
celle-ci sous l’impulsion de l’État.
Ce débat a été l’occasion d’entendre l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) confirmer qu’un accident nucléaire majeur est possible dans notre pays, et que son sentiment sur la sûreté actuelle du
parc est « mitigé ». Alors même que, selon le directeur de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) « mettre la sûreté au cœur de la conception des réacteurs n’a pas été la
priorité pour la génération actuelle des réacteurs », alors même qu’un accident nucléaire majeur coûterait, selon l’IRSN « des sommes faramineuses », « de l’ordre de 1000 milliards pour Fukushima »,
le nucléaire continue d’être la seule technologie non assurée, comme l’a confirmé la ministre.
L’Autorité de Sûreté a par ailleurs confirmé qu’il n’y a aucune garantie, réacteur par réacteur, que ceux ci puissent être prolongés au-delà de 30 ans, et encore moins de 40 ans. Cette ultime
prolongation étant de toute façon conditionnée à une élévation du standard de sûreté des réacteurs concernés au niveau de l’EPR. La ministre de l’écologie a confirmé que ces éléments très
importants, et les incertitudes qu’ils engendrent, ne pouvaient être ignorés dans le cadre du débat actuel sur la transition énergétique, la réduction de la part du nucléaire dans le mix
électrique français étant en conséquence jugée par elle « de bon sens ». Cela a amené l’expert physicien Bernard Laponche à estimer que toute prolongation de
durée de vie d’un réacteur doit faire l’objet d’une décision du pouvoir politique et non du seul exploitant.
mar.
23
avril
2013
MARIAGE POUR TOUS : à l’Assemblée nationale comme au Sénat, pas une seule voix écologiste n’a manqué pour l’égalité
Neuf ans après la célébration du premier mariage entre personnes de même sexe par Noël Mamère à Bègles, les dix-sept député-e-s écologistes ont voté le texte ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe adopté cet après-midi à l’Assemblée nationale.
Retour, en quelques mots, sur un débat parlementaire qui se conclut par le vote d’une loi d’égalité.
jeu.
11
avril
2013
TRANSPARENCE DE LA VIE POLITIQUE ET LUTTE CONTRE LES CONFLITS D’INTERETS : LES PROPOSITIONS DE LOI ÉCOLOGISTES SONT DEPOSÉES
Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, ainsi que Jean-Vincent Placé, président du groupe des sénateurs écologistes, sont reçus par le premier ministre, dans le cadre des consultations préalables au dépôt du projet de loi gouvernemental sur la transparence de la vie politique et la prévention des conflits d’intérêts.
C’est pour eux l’occasion de transmettre trois messages forts au chef du gouvernement :
- un message de soutien clair et sans réserve aux intentions annoncées par le Président de la République, qui devront faire face à de nombreux conservatismes, y compris au sein de la majorité.
- une exigence de rapidité dans la mise en œuvre des réformes annoncées, qui ne doivent pas, au fil de l’examen parlementaire ou de contre-offensives être rabotées,
- une demande d’un engagement clair du gouvernement sur l’adoption rapide de la loi sur le non-cumul des mandats, condition indispensable à la rénovation de la vie politique, et dont l’application doit être prévue dès 2014.
Si le gouvernement cherche un kit législatif complet sur les questions de transparence et de lutte contre les conflits d’intérêts, il pourra s’inspirer des propositions de lois déposées ce jour sur le bureau de l’Assemblée nationale par les député-e-s écologistes. >>lire la suite
mer.
10
avril
2013
EXIL FISCAL : LA PROPOSITION DE LOI ECOLOGISTE EST DEPOSEE
La France s’apprête à mener enfin, la bataille contre l’évasion fiscale – et son corollaire, contre les paradis fiscaux. « Enfin », parce que le rapport publié en 2012 par la commission d’enquête du Sénat sur l’évasion des capitaux indique que près de 36 milliards d’euros sont chaque année soustraits au budget de l’Etat. 36 milliards volés aux Français.
Sur ces sujets, les écologistes, que ce soit par le travail de Pascal Canfin lorsqu’il était député européen ou par celui des parlementaires nationaux, ont travaillé depuis des années. Déjà, lors de l’examen de la loi bancaire, c’est un amendement déposé par Eric Alauzet et Eva Sas qui avait ouvert la voie à plus de transparence dans la publication, par les banques, du détail de leurs filiales à l’étranger.
Alors que le gouvernement est décidé à franchir une étape supplémentaire, les députés écologistes ont déposé une proposition de loi complète et concrète. >>lire la suite
jeu.
04
avril
2013
L’exposition aux ondes électromagnétiques, même à très faible dose, perturbe l’organisme : il est urgent d’agir !
mer.
27
mars
2013
LA FILIÈRE PHOTOVOLTAÏQUE EN CRISE : UN PLAN D’AIDE S’IMPOSE
L’entreprise Bosch a décidé de céder son site de fabrication de panneaux solaires de Vénissieux où travaillent plus de deux-cents personnes. Cette annonce intervient alors qu’une vingtaine de fabricants européens majeurs ont déjà mis la clef sous la porte. C’est un coup dur pour cette filière au formidable potentiel industriel qui souffre d’une crise de surcapacité et d’un dumping excessif des entreprises chinoises. Or, le maintien d’une filière photovoltaïque française forte est essentiel pour réussir la transition énergétique, même si l’essentiel de l’emploi solaire se situe sur nos territoires -l’installation des panneaux, le raccordement, la maintenance – nous devons aussi préserver l’activité industrielle de production. « Un plan d’urgence pour sauver cette filière doit être lancé en décidant des mesures anti-dumping immédiates au niveau européen pour protéger notre outil industriel, en utilisant rapidement l’arme douanière pour mettre fin à cette concurrence destructrice comme le font les Etats-Unis, en lui garantissant des débouchés et en la soutenant financièrement » a défendu Laurence Abeille auprès du gouvernement.
mer.
13
mars
2013
LES DEPUTE-E-S ECOLOGISTES DEPOSENT UNE PROPOSITION DE RESOLUTION SUR LA PREVENTION D’UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE (via AFP)
PARIS – Le groupe des députés écologistes a présenté mercredi, soit près de deux ans après l’accident de
Fukushima, une proposition de résolution sur la prévention et l’anticipation d’une catastrophe nucléaire, exigeant une transparence complète.
Nous voulons que l’ensemble des études menées sur les centrales par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) soit rendu public, de façon à ce qu’il y ait une transparence
complète, a indiqué le député écologiste Denis Baupin en conférence de presse.
Les auteurs de cette proposition de résolution ont également souhaité que soient complétés les audits de sûreté effectués en France suite à Fukushima, afin de prendre en compte les risques qui
avaient été exclus alors, à savoir le risque terroriste, le risque de piratage informatique, le risque de crash d’avion et le risque d’erreur humaine.
M. Baupin, qui s’est inquiété de l’état de vieillissement du parc nucléaire français, a par ailleurs préconisé que les pays voisins soient associés, au quotidien, à la sûreté nucléaire dans le
cas de centrales situées dans des zones frontalières.
Le groupe EELV a demandé que cette proposition de résolution soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans les prochaines semaines mais, même si elle était adoptée, elle n’a pas
valeur de loi. Elle avait été annoncée dimanche, après la publication par le Journal du Dimanche d’un rapport confidentiel de l’IRSN estimant que le coût d’un accident nucléaire majeur pouvait
aller jusqu’à 5.800 milliards d’euros.
Pour consulter la proposition, cliquez ici
mar.
12
févr.
2013
LES 17 DEPUTE-E-S ECOLOGISTES CHOISISSENT L’EGALITE
Les 17 député-e-s écologistes ont voté le texte présenté par le gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
» Ce long débat a démontré que c’est ici, dans cet hémicycle, que bat le coeur de notre démocratie. Par ce vote, dont nous sommes fiers, nous faisons en sorte que la République donne corps à sa promesse : celle d’assurer l’égalité à tous ses enfants, a estimé Sergio Coronado. Ce texte changera la vie d’hommes, de femmes et d’enfants, de familles qui ne seront plus obligées de bricoler leur vie. Merci, madame Taubira, grâce à vous, nous pouvons être fiers du vote que nous exprimons. »
L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi par 329 voix contre 229.
lun.
04
févr.
2013
ABEILLES-PESTICIDES : UNE BONNE PROPOSITION !
Le Groupe écologiste de l’Assemblée Nationale salue la proposition de la Commission européenne d’interdire certains pesticides. Ces pesticides, de la famille des néonicotinoïdes, ont été jugés responsables de la mortalité des abeilles. Tirant les leçons d’un réexamen de leur toxicité, à la demande de la France, la commission européenne a proposé de suspendre pour quelques années leur utilisation.
Les député-e-s du Groupe écologiste souhaitent que les Gouvernements nationaux se mobilisent pour adopter cette proposition de la commission fin février et l’améliorer, en demandant le retrait complet de ces pesticides. Dès leur arrivée à l’Assemblée, les député-e-s du Groupe écologiste sont allés dans ce sens, en proposant, à l’initiative de Laurence Abeille, députée du Val de Marne, une résolution de moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes.
Brigitte Allain, députée de Dordogne, et spécialiste des questions agricoles conclut : « les citoyens bougent, les institutions bougent, c’est le moment de réévaluer certains produits autorisés il y a trop longtemps, notamment leurs effets cocktails ! Au niveau français, la Loi d’avenir agricole nous offrira l’opportunité de redéfinir les objectifs et les moyens qui seront alloués au plan ECOPHYTO en prenant en compte les avancées scientifiques les plus récentes et les demandes de la société. Le groupe écologiste veillera également à la réussite du « Plan Abeille », qui sera prochainement lancé par le Ministre de l’agriculture.»
jeu.
31
janv.
2013
Ondes électromagnétiques et protection des risques : l’ahurissante volte-face du gouvernement
Pour la ministre de l’économie numérique, c’était apparemment encore trop.
Par un artifice procédural inédit dans le fonctionnement de l’Assemblée, qui n’a jamais été utilisé, y compris sur un texte issu de l’opposition, le groupe socialiste s’est en effet vu contraint de voter à la dernière minute une motion de renvoi en commission qui bloque la discussion sur le texte, et organise son enterrement.
En affichant ainsi son mépris pour le travail parlementaire d’un groupe de la majorité, en tordant le bras du groupe majoritaire et de ses membres qui avaient sérieusement travaillé sur le texte, la ministre démontre une méconnaissance inquiétante du fonctionnement de nos institutions et des règles de la démocratie parlementaire.
Cette volte-face gouvernementale est d’autant plus incompréhensible que le premier ministre lui-même, auditionné mardi par le groupe écologiste, avait indiqué que le gouvernement était ouvert à un «enrichissement » du texte, et à l’examen d’amendements qui seraient venus compléter le texte issu de la commission.
A l’évidence, entre les puissants lobbies des opérateurs et le ministère de Madame Pellerin, la ligne directe fonctionne parfaitement.
Les député-e-s écologistes sont déterminés à ne rien lâcher sur cette question et exigent que des engagements clairs et datés soient pris par leurs partenaires de la majorité pour que le texte revienne au plus vite au programme de travail de l’Assemblée.
lun.
28
janv.
2013
ONDES ELECTROMAGNETIQUES : LAURENCE ABEILLE, EN QUETE DE LOI
Ce sera donc l’une des premières propositions de lois inscrites à l’odre du jour de l’Assemblée élue en juin dernier, et élaborée par une député écologiste.
En abordant la question des ondes électromagnétiques, qui sont présentes dans notre environnement et posent des questions sanitaires certaines, Laurence Abeille, députée du Val de Marne, n’a pas choisi la facilité.
Si les attentes sont nombreuses, du côté des associations de riverains des antennes de téléphonie mobile, chez les usagers ou les personnes électrosensibles, les intérêts économiques en jeu sont également considérables.
Quelle ambition pour la proposition écologiste ? Quel contenu du texte avant son examen en commission ? Laurence Abeille s’en explique devant la journaliste Anita Hausser, sur la chaîne parlementaire.
mer.
19
déc.
2012
LE 31 JANVIER, L’ASSEMBLEE EXAMINERA UNE PROPOSITION DE LOI ECOLOGISTE SUR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a déposé une proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques.
Cette proposition de loi portée par la Députée du Val-de-Marne Laurence Abeille sera examinée en séance publique le 31 janvier dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe écologiste. C’est la première fois qu’un texte sur ce sujet est examiné par l’Assemblée nationale.
Considérant l’absence totale de législation relative à la protection sanitaire des populations aux risques résultant d’une exposition continue aux ondes électromagnétiques, elle vise à prendre en compte l’ensemble des sources d’émissions électromagnétiques, avec comme principe celui de la sobriété : s’il est possible de ne pas émettre d’ondes électromagnétiques, il convient de le faire.
La proposition s’articule autour de cinq points :
- Un encadrement plus strict du Wifi, en privilégiant les réseaux filaires ;
- Un abaissement de la puissance d’antennes-relais, fondé sur le principe « ALARA », c’est-à-dire aussi bas que raisonnablement possible ;
- Une réglementation plus stricte de l’implantation des antennes-relais, avec permis de construire obligatoire, transparence dans l’implantation et préfiguration d’un « cadastre électromagnétique » ;
- Le lancement d’une campagne de prévention sur la dangerosité des ondes électromagnétiques ;
- La reconnaissance de l’électro-hypersensibilité, définie comme l’intolérance aux champs électromagnétiques.
Le groupe écologiste défendra avec détermination cette proposition de loi, élaborée en lien avec des député-e-s socialistes, afin qu’elle soit adoptée et serve de fondement à un encadrement plus strict de toutes les sources de pollution électromagnétique.
mar.
20
nov.
2012
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Se débarrasser des schémas sexistes, renforcer la protection et la prise en charge des femmes victimes de violence… Au nom des écologistes, Laurence Abeille, députée du Val-de-Marne, alerte Najat Vallaud-Belkacem.
Laurence Abeille :
Madame la ministre des droits des femmes,
Plusieurs drames survenus ces dernières semaines nous ont rappelé que la lutte contre les violences faites aux femmes est plus que jamais d’actualité. Je pense notamment au procès des viols collectifs commis à Fontenay-sous-Bois, dans ma circonscription, mais aussi au triple meurtre de Vienne la semaine dernière, ou à l’enlèvement d’une jeune fille il y a quelques jours dans le Gard. Au-delà de ces affaires très médiatisées, les violences faites aux femmes sont un drame quotidien dans notre pays et partout dans le monde.
Il est indispensable de prévenir et d’empêcher toutes formes de violences, qu’elles soient morales, physiques ou sexuelles, intraconjugales, intrafamiliales ou extérieures. Agir avant le drame,
avant que la vie d’une femme soit brisée, est indispensable.
Il faut tout faire pour que les comportements changent. Il faut tout faire pour que cesse la promotion des schémas les plus sexistes. L’éducation a un rôle à jouer : l’éducation sexuelle au sein
des établissements scolaires doit être abordée dès l’école primaire et ne pas se cantonner aux questions de contraception.
Il est aussi indispensable de mieux protéger les femmes victimes de violences, qui très souvent, trop souvent, n’osent pas porter plainte et qui, lorsqu’elles franchissent le pas, sont
insuffisamment prises en charge et doivent affronter des procédures judiciaires beaucoup trop longues. Rappelons que les viols collectifs de Fontenay-sous-Bois ont été jugés treize ans après les
faits.
Aussi, madame la ministre, je souhaiterais savoir ce que vous comptez entreprendre pour prévenir et empêcher ces violences, notamment pour les femmes qui se savent menacées, et pour renforcer la
protection et la prise en charge des femmes victimes de violence ?
sam.
10
nov.
2012
Budget 2013 du ministère de l’écologie : pour les écolodéputé-e-s, la solidarité majoritaire va de pair avec l’exigence écologique…
Vendredi soir, les députés écologistes ont voté le budget « écologie, développement et aménagement durables » proposé par le gouvernement dans le cadre du projet de lois de finances 2013. Chef de file du groupe écologiste sur ce texte,Laurence Abeille a rappelé le caractère prioritaire pour les écologistes de ce budget de 8,4 milliards d’euros, tout en regrettant que malgré l’urgence écologique, il n’ait pas été épargné par une restriction budgétaire de 4%.
Ce budget, préparé avant la conférence environnementale, ne pouvait pas traduire les engagements pris mi-septembre : il n’en sera pas de même en 2014, et les députés écologistes ont rappelé à la ministre qu’ils attendent à l’avenir des choix budgétaires volontaristes et audacieux, notamment en matière de transition énergétique, de biodiversité et de renouvellement de la gouvernance écologique.
Les député-e-s écologistes ont mis à profit l’examen du texte gouvernemental pour obtenir de la ministre des précisions sur des questions à leurs yeux essentielles : inquiets des recommandations du rapport Gallois, les écologistes ont pris note avec satisfaction de la confirmation par Mme Batho du respect des engagements pris lors de la conférence environnementale en matière de fiscalité environnementale.
Toutefois, le manque de précision sur les mesures prévues pour répondre à la hausse de la TVA sur les transports publics continue d’inquiéter. La question posée par Eric Alauzet sur les mesures fiscales envisagées pour accompagner la transformation de la filière déchets a également obtenu une réponse approximative.
Malgré les messages rassurants de la ministre de l’écologie sur l’engagement gouvernemental en faveur de transition écologique, les amendements écologistes visant à supprimer les crédits pour l’aéroport NDDL, à donner plus de moyens au développement des aménagements cyclables ou encore de pérenniser le financement des associations agréées sur la qualité de l’air n’ont pas été adoptés.
Ce budget voté, le prochain rendez-vous sur la voie de la transition écologique sera le débat national sur l’énergie. Rapporteur des crédits sur la transition écologique, Denis Baupin a souligné les attentes des écologistes mais aussi des acteurs économiques pour que ce débat soit à la hauteur des ambitions affichées par le Président de la République. « La France doit prendre toute sa place dans le grand virage industriel et énergétique d’avenir déjà engagé dans de nombreux autres pays » a-t-il insisté.
Cette approche servira de fil conducteur aux parlementaires écologistes : la feuille de route de la conférence environnementale dessine une transformation écologique indispensable. Pour les écologistes, les solutions ne viendront pas d’une croissance assise sur un modèle productiviste dépassé et ravageur pour l’environnement et pour les hommes, mais sur des modes de production sobres en énergie, respectueux de la biodiversité et des hommes, et donnant la priorité à la proximité entre lieux de production et de consommation. Ces choix devront à l’avenir se traduire de manière plus visible dans les orientations budgétaires du pays.