LES ÉCOLODÉPUTÉ-E-S S’OPPOSENT À LA MOTION DE CENSURE INITIÉE PAR LA DROITE
Personne n’a oublié l’affaiblissement des services publics que la majorité de droite a organisé durant dix ans. Les scandales qui touchent aujourd’hui l’industrie agroalimentaire montrent en outre que l’État est à présent désarmé pour assurer le contrôle qui doit garantir la sécurité et la protection du consommateur. L’Assemblée nationale avait été prise à témoin et même instrumentalisée lors du psychodrame interne à l’UMP, avec la scission puis la reconstitution du groupe, aussi grotesques qu’incompréhensibles pour les Français. Alors que dix années de politique de droite ont conduit à une explosion inégalée du chômage, cette instrumentalisation de nos institutions au profit de la politique interne d’un parti – l’UMP – a quelque chose de choquant et de pathétique.
Les Français savent que notre pays a accumulé un retard considérable au cours des dernières années dans la lutte contre l’endettement, dans la définition d’une stratégie industrielle susceptible de préparer le rebond économique, dans l’adaptation des services publics aux besoins de la société, dans la prise en compte de la diversité des modes de vie de la société française, dans la modernisation de la vie institutionnelle et politique française ainsi que dans la mise en œuvre de la transition écologique de nos modes de production et de consommation.
Une motion de censure vise à sanctionner une politique qui, arrivée à un terme donné, n’aurait pas porté ses fruits. Or chacun a parfaitement conscience que ce n’est pas en dix mois que l’on peut juger d’une politique et de ses résultats. Pour le groupe écologiste, les choses sont claires : il vote contre cette motion de censure. Non seulement les écologistes souhaitent que le Gouvernement poursuive son action, mais ils affirment qu’il n’y aurait rien de pire que de céder à la tentation de la pause dans les réformes.
« Chaque fois que le Gouvernement s’engagera pour faire sauter les blocages de la société, chaque fois qu’il s’engagera dans la voie du soutien à l’innovation, comme on vient de le faire avec la loi sur l’école, dans la voie de la décentralisation ou de la négociation entre partenaires sociaux, il aura tout notre soutien. C’est ainsi que nous remettrons le pays en mouvement. C’est ainsi que les Français verront nos perspectives d’action. »
Co-président du groupe écologiste
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