Membre des groupes d’études : Aménagement du territoire – Construction, éco-construction et logement
Élevage – Jardins, paysage et horticulture – PME – Produire en France – Santé environnementale – Sidérurgie et fonderie – Surendettement
» Professeur de sciences physiques, j’ai été en même temps productrice de noix bio sur ma ferme familiale dans l’Isère.
Issue d’un milieu modeste, je suis très sensible à la justice sociale, et aux idéaux républicains. Je les considère fondamentaux pour tous : liberté, égalité, fraternité, et aussi laïcité, démocratie, solidarité, auxquels j’associe évidemment l’écologie.
Le moteur de mon engagement est la lutte contre un système économique sans contrôle qui creuse les inégalités, et provoque l’exploitation sans vergogne des hommes et de la planète.
J’ai été membre fondatrice et active de plusieurs associations : de protection de l’environnement ou, plus récemment, du Comité départemental contre la privatisation de la Poste.
Conseillère municipale pendant 13 ans, je suis très attachée au rapprochement entre les citoyens et les élus. Membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, je suivrai particulièrement les questions du logement, de l’économie sociale et solidaire et des services publics. »
ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01.40.63.49.92
Ses questions orales sans débat
Aujourd’hui 16 février, les députés sont appelés à se prononcer sur une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence, après celle votée le 20 novembre dernier, une semaine après les attentats qui ont bouleversé notre communauté nationale. Les députés écologistes ne voteront pas pour cette nouvelle prolongation.
En indexant la durée de l’état d’urgence sur la menace terroriste et la mise hors d’état de nuire de Daech, le gouvernement prend le risque de transformer l’état d’urgence en régime permanent. Nous ne pouvons-nous y résoudre. Il est important de rappeler ici que l’état d’urgence écarte l’autorité judiciaire des procédures anti-terroristes, confiées à l’administration et à l’exécutif. Or les procédures judiciaires offrent des garanties dont sont dénuées les actions de l’administration. Cet état d’urgence dont l’efficacité est contestable constitue donc une entorse à l’État de droit qui doit rester exceptionnelle.
S’il nous semble essentiel de donner plus de moyens humains et matériels aux services de renseignements, à la justice et aux forces de l’ordre, nous rappelons que l’État de droit n’est pas un État de faiblesse. Nous renouvelons notre confiance dans les capacités de notre système judiciaire pour répondre au défi du terrorisme et dans les vertus de la République et de la démocratie.
Nous, députés écologistes, attachés à nos valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, ne voterons pas la prolongation de l’état d’urgence convaincus que la France doit rester la patrie des droits de l’homme et que la défense de nos valeurs est la meilleure réponse à faire à ceux qui nous attaquent.
Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN , Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS
La proposition de loi relative à la suppression de la publicité dans les programmes jeunesse de la télévision publique que Michelle Bonneton a défendue dans le cadre de la niche parlementaire du groupe écologiste, a été adoptée par l’Assemblée .
Cette proposition de loi est un signe fort concernant les valeurs et les devoirs du service public en permettant de protéger la santé des enfants, trop souvent exposés à de la publicité commerciale.