Non au sexisme à l’Assemblée !

La nuit dernière, lors de la séance consacrée à l’examen du projet de réforme des retraites, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une manifestation de sexisme affligeante de la part d’un député UMP. Sous le regard goguenard et les rires d’une partie de ses collègues, Philippe Le Ray, député du Morbihan, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’imiter la poule, alors que notre collègue Véronique Massonneau intervenait sur un amendement du groupe écologiste.

Une telle attitude est une insulte aux femmes. Une insulte aux citoyen-ne-s que chaque parlementaire représente. Une insulte au travail parlementaire : l’Assemblée délibère sur un sujet – les retraites- qui concerne chaque Français-e et qui mérite mieux que l’expression mesquine d’un machisme ordinaire.

A l’heure de la montée des populismes et des expressions d’antiparlementarisme, cela ne peut être toléré plus longtemps. L’hémicycle peut être un lieu de confrontations fortes et passionnées. Il ne peut être celui de l’expression d’un sexisme que nous nous apprêtons par ailleurs à combattre par une prochaine loi sur l’égalité hommes/femmes.

Véronique Massonneau, à qui nous témoignons de notre solidarité, a été victime de comportements malheureusement répandus dans notre société à l’égard des femmes.

Parce que l’Assemblée nationale doit être exemplaire, nous demandons non seulement à la conférence des présidents de condamner ces propos, mais également au bureau de prendre des sanctions claires à l’encontre de Philippe Le Ray.

 


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Commentaires : 7
  • #1

    HS (mercredi, 09 octobre 2013 13:25)

    c est une pretendante au perchoir peut etre …. ! mais bon quand on on voit le brouhaha les jours des questions d actualité, on se croirait souvent dans une basse cour … si les ecolos n ont rien a faire que s offusquer ils ne sont pas prets de gouverner … ! et tant mieux

  • #2

    ecolodepute-e-s (mercredi, 09 octobre 2013 14:45)

    Pour votre information, les écolos gouvernent. et c’est tant mieux.

  • #3

    E. Charmot (mercredi, 09 octobre 2013 14:50)

    Finalement, ce monsieur se prenait peut-être pour un gros poulet… c’est à lui de très vite rejoindre une basse cour pour laisser travailler les autres député(e)s.

  • #4

    gwendal91 (mercredi, 09 octobre 2013 15:31)

    Monsieur HS vous portez bien votre nom hors service !

  • #5

    JL.SEVAUX (mercredi, 09 octobre 2013 19:46)

    Ce député sexiste vient de voir ses indemnités mensuelles réduites de 1300 € par une décision de la conférence des présidents. Pour moi, une attitude aussi inqualifiable aurait justifié que son salaire du mois passe à la trappe. J’aurais même exigé de lui des excuses publiques. Selon la porte-parole du gouvernement, ce député avait trop bu à son déjeuner ! Et la droite veut encore donner des leçons de morale …. l’UMP ferait bien de faire le ménage parmi ses nombreux députés sexistes qui donnent une bien triste image des politiques par leur comportement inqualifiable envers leurs collègues féminins.
    J’apporte tout mon soutien et ma totale solidarité à la députée Véronique MASSONNEAU en toute amitié.

  • #6

    Yves Cayla (mercredi, 09 octobre 2013 21:57)

    Véronique, l’imbécile qui a voulu te porter tort a surtout montré le niveau des idées qu’il est censé défendre. Toi, tu t’en sors grandie et nous nous en réjouissons tous, continue comme ça!

  • #7

    Francesco Bulzacchelli (jeudi, 10 octobre 2013 19:44)

    Pendant que les députés s’étripent (chose oh combien indécente vu le langage employé), je vois tellement de gens malheureux ici. Certains se tuent, d’autres s’enlisent dans l’alcool. Il y a beaucoup de solitude et de souffrance que personne ne veut vraiment écouter. Et tout autour ce même blablala indécent récité par des hommes et des femmes hilares qui nous parlent de 2014, de 2017 et qui ne répondent JAMAIS aux lettres ou messages qui leur sont envoyés. Alors être en colère (sans tomber dans le mépris et la haine des autres) est un sentiment sain. Oui, je suis terriblement en colère et c’est cette colère qui me fait aller de l’avant malgré tout. Un des millions de gueux de la République qui se sent très souvent à des années lumière de tous les discours faits ici et là.