Non à la banalisation du viol et à un débat public dégradant

La fresque, installée dans la salle de repos de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand, qui représente le viol d’un personnage symbolisant la ministre de la santé constitue une injure à toutes les femmes et un défi aux institutions républicaines.

Si les professions médicales, comme tous les travailleurs de ce pays, ont parfaitement le droit de manifester leur opposition à un projet de loi du gouvernement, rien ne justifie que cela donne lieu à un dérapage grossier, sexiste et infamant.

Les député-e-s écologistes s’élèvent avec la plus extrême fermeté contre de tels comportements qui pervertissent le débat social et banalisent le viol.

« ‘Nous assurons la ministre, en tant que ministre et en tant que femme, de notre solidarité. Il appartient au conseil de l’ordre des médecins de se prononcer sur de tels agissements, et tous les outils légaux doivent être utilisés par les pouvoirs publics pour que cessent de telles représentations dégradantes ».


Commissaire aux affaires sociales

Commissaire aux affaires sociales

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