Lors de la seconde lecture du projet de loi Santé à l’assemblée nationale, le gouvernement, contre l’avis des scientifiques, a renoncé à l’interdiction de substances dangereuses pour nos enfants dans les jouets et les dispositifs médicaux. ( Art 11ter et Art 36 ter)
La lecture des documents budgétaires rend difficile la lisibilité de l’action publique en matière de santé : du fait de transferts au budget de la sécurité sociale, la mission prévention est difficilement évaluable, note Véronique Massonneau, qui rappelle qu’il faut renforcer les actions en matière de prévention. Saluant toutefois le maintien de l’AME et les actions en faveur des plus démunis, la députée exprime un vote favorable à l’ensemble de la mission.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, Véronique Massonneau salue « la réduction forte du déficit » (9,7 milliards contre 17 en 2012). Cette réduction, note-t-elle, ne se fait pas au prix d’une dégradation des acquis sociaux, et elle pointe les avancées de ce « budget de gauche » en matière de handicap, de prise en charge du vieillissement et d’égalité Femmes-Hommes.
Au terme de longs et fructueux débats, les écologistes apportent leur soutien à la loi santé. Prévention, innovation du parcours de soins, volonté du gouvernement de concrétiser une politique de solidarité… Jean-Louis Roumégas salue cette volonté de placer l’humain au coeur de la politique de santé.
Le groupe écologistes défendra dans quelques heures dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale trois importants amendements au projet de loi Santé : leur but est de renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination. Ces amendements visent à faire en sorte que des vaccins contenant uniquement les valences obligatoires ou sans adjuvent à l’aluminium soient disponibles.