Concrétisation financière de la création de la prime d’activité, harmonisation de la revalorisation des minima sociaux, création d’un bouclier social, prise en compte de la problématique du départ en Belgique de personnes en situation de handicap, avancée des moyens pour l’égalité Femmes-Hommes, « la mission demeure le coeur d’une action essentielle en faveur de l’égalité » : Véronique Massonneau apporte son soutien au budget 2016 qu’elle qualifie « économiquement responsable et socialement juste ».
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, Véronique Massonneau salue « la réduction forte du déficit » (9,7 milliards contre 17 en 2012). Cette réduction, note-t-elle, ne se fait pas au prix d’une dégradation des acquis sociaux, et elle pointe les avancées de ce « budget de gauche » en matière de handicap, de prise en charge du vieillissement et d’égalité Femmes-Hommes.
« Favoriser les échanges, les compromis, dans l’intérêt de tous et le respect de chacun », tels sont, rappelle Véronique Massonneau, les objectifs de ce texte.
La députée de la Vienne, cheffe de file sur le texte avec Christophe Cavard, a détaillé dans son intervention les points de désaccord qui subsistent sur le texte, mais également les avancées qu’il contient.
Le dialogue social peut être un levier du mieux-être au travail, améliorant la santé économique, condition qui « in fine permettra de créer l’emploi », ajoute Christophe Cavard, rappelant la nécessité de renforcer l’engagement syndical en entreprise, en tentant de comprendre alors quelles sont les causes de son affaiblissement. Restaurer ce dialogue permettra donc aux salariés et employeurs de partager les intérêts qu’ils ont en commun.
« L’entreprise est au cœur du travail économique. Le dialogue social est la condition de la vitalité »conclut Véronique Massonneau.
Les écolodéputé-e-s indiquent leur vigilance sur certains points, notamment en montrant la nécessité d’insister sur l’égalité hommes/femmes, dénonçant le risque d’une logique comptable et d’économie de moyens. Mais aussi sur l’union des CHSCT et CE, qui doivent être moins une fusion qu’un regroupement, afin de garantir les qualités d’expertise de ces comités au sein des entreprises.
Les écolodéputé-e-s défendront donc en séance des amendements qui garantissent des perspectives d’évolution de ce texte.
La fresque, installée dans la salle de repos de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand, qui représente le viol d’un personnage symbolisant la ministre de la santé constitue une injure à toutes les femmes et un défi aux institutions républicaines.
Si les professions médicales, comme tous les travailleurs de ce pays, ont parfaitement le droit de manifester leur opposition à un projet de loi du gouvernement, rien ne justifie que cela donne lieu à un dérapage grossier, sexiste et infamant.
Les député-e-s écologistes s’élèvent avec la plus extrême fermeté contre de tels comportements qui pervertissent le débat social et banalisent le viol.
« ‘Nous assurons la ministre, en tant que ministre et en tant que femme, de notre solidarité. Il appartient au conseil de l’ordre des médecins de se prononcer sur de tels agissements, et tous les outils légaux doivent être utilisés par les pouvoirs publics pour que cessent de telles représentations dégradantes ».