Membre de la commission spéciale pour l’examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte
Membre du groupes d’études : « Villes et banlieues »
« Je suis née le 1er avril 1975 à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), d’un père cheminot et dune mère enseignante. Je suis la mère de quatre enfants.
Après des études de géographie, j’entre à l’Essec, en sors diplômée et deviens urbaniste. Militante active depuis ma jeunesse, j’ai fondé mon engagement tant sur la protection de la biodiversité (Ligue pour la Protection des Oiseaux) que sur l’accompagnement des personnes incarcérées, au sein de l’association Genepi.
Ayant adhéré aux Verts en 2001, j’intègre la direction en 2003 puis suis élue Secrétaire nationale en novembre 2006 au congrès de Bordeaux, avant d’être réélue en décembre 2008 lors du Congrès de Lille.
Je deviens conseillère municipale de Villeneuve Saint Georges en 2004, avant d’être Maire-adjointe de mars 2008 à juin 2013. Aux élections régionales de mars 2010 en Ile-de-France, la liste que je conduis obtient 16,58% et 50 élu(e) s. Je démissionne du Conseil Régional d’Ile de France en juin 2012 après avoir été élue députée pour me mettre en conformité avec le non cumul des mandats.
Après avoir mené à bien la fusion Europe Ecologie/les Verts, je suis élue en juin 2011 Secrétaire nationale du nouveau mouvement lors du Congrès fédéral de la Rochelle. Alors que je dirige le mouvement écologiste, le nombre de ses adhérents a été multiplié par trois.
A l’approche des élections nationales, j’ai défendu une stratégie d’accord programmatique et électorale avec le Parti Socialiste en vue de l’alternance de 2012, ce qui a permis pour la première fois l’élection d’un groupe parlementaire écologiste au Sénat, puis à l’Assemblée Nationale. Aux élections législatives de juin 2012, je suis élue députée dans la 6ème circonscription de Paris, à cheval sur les 11ème et 20ème arrondissements de la capitale.
J’ai été nommée Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault. J’y ai porté trois projets de lois : le premier pour la mobilisation du foncier public et le renforcement des obligations en matières de logement social ; une loi d’ordonnances pour accélérer la construction et enfin la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, qui prévoit entre autres la lutte contre l’habitat indigne, l’encadrement des loyers et des professions immobilières, la réforme des copropriétés et le passage au Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. J’ai également défendu la constitution d’un Commissariat Général à l’Egalité des Territoires.
En Mars 2014, je refuse de participer au gouvernement de Manuel Valls et siège ensuite comme députée de Paris, d’abord dans la Commission de la Défense, puis dans celle des Affaires Etrangères. J’ai aussi été membre de la Commission Spéciale sur la Transition Energétique.
Dounia WONE
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Ses questions orales sans débat
Aujourd’hui 16 février, les députés sont appelés à se prononcer sur une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence, après celle votée le 20 novembre dernier, une semaine après les attentats qui ont bouleversé notre communauté nationale. Les députés écologistes ne voteront pas pour cette nouvelle prolongation.
En indexant la durée de l’état d’urgence sur la menace terroriste et la mise hors d’état de nuire de Daech, le gouvernement prend le risque de transformer l’état d’urgence en régime permanent. Nous ne pouvons-nous y résoudre. Il est important de rappeler ici que l’état d’urgence écarte l’autorité judiciaire des procédures anti-terroristes, confiées à l’administration et à l’exécutif. Or les procédures judiciaires offrent des garanties dont sont dénuées les actions de l’administration. Cet état d’urgence dont l’efficacité est contestable constitue donc une entorse à l’État de droit qui doit rester exceptionnelle.
S’il nous semble essentiel de donner plus de moyens humains et matériels aux services de renseignements, à la justice et aux forces de l’ordre, nous rappelons que l’État de droit n’est pas un État de faiblesse. Nous renouvelons notre confiance dans les capacités de notre système judiciaire pour répondre au défi du terrorisme et dans les vertus de la République et de la démocratie.
Nous, députés écologistes, attachés à nos valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, ne voterons pas la prolongation de l’état d’urgence convaincus que la France doit rester la patrie des droits de l’homme et que la défense de nos valeurs est la meilleure réponse à faire à ceux qui nous attaquent.
Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN , Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS
Invitée à s’exprimer devant le Congrès réuni à Versailles, suite aux attentats perpétrés à Paris vendredi 13 novembre 2015, Cécile DUFLOT a exposé la position des écologistes: la défense de nos valeurs et le respect de l’état de droit.