Chef de file des écolodéputé-e-s sur les questions de travail, d’emploi et de formation professionnelle
Membre de la commission d’enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes
Vice-président du groupe d’étude Antisémitisme
Membre des groupes d’études : Economie sociale et solidaire – Langues régionales
« J’ai 45 ans et suis père de 2 enfants.
J’ai été conseiller général du Gard de 1998 à 2013. Vice-Président de la collectivité départementale, j’y ai piloté les politiques de prévention des risques naturels, et précédemment celles d’insertion sociale et professionnelle.
Je préside par ailleurs le syndicat mixte des gorges du gardon, une structure pour la protection et la valorisation des espaces naturels entre Nîmes et Uzès.
Après avoir longtemps dispensé des cours de judo à Nîmes, puis enseigné l’éducation physique, j’ai créé un centre social à partir d’un projet social de territoire élaboré en concertation avec les acteurs locaux.
J’ai rejoint le mouvement écologiste en 2009 et ai activement participé à la création d’Europe écologie Les Verts l’année suivante.
Militant depuis l’âge de 16 ans, j’ai quitté le PCF après avoir participé à plusieurs forums sociaux mondiaux, et à la campagne électorale de José Bové en 2007, convaincu que les frontières entre les partis de la gauche traditionnelle généraient des divisions artificielles dès lors qu’il s’avérait nécessaire de repenser les modes de développement des sociétés occidentales. »
32 rue Roussy
30000 NÎMES
Tel: 04.66.36.16.13
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ASSEMBLÉE NATIONALE
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Ses questions orales sans débat
Réviser la constitution constitue la mise en œuvre d’un engagement pris par le président de la République au lendemain de la terrible attaque du 13 novembre, dans une allocution qui fut à la hauteur de la gravité du moment et à la hauteur du défi auquel notre pays doit faire face.
Nous sommes de ceux qui avons globalement approuvé l’esprit de la déclaration présidentielle à Versailles. Nous ne l’avons pas fait par faiblesse, en cédant en quelque sorte à une émotion collective, mais bien en pleine conscience : en pleine conscience des spécificités du terrorisme de guerre auquel nous devons désormais faire face, en pleine conscience de la nécessité d’adapter notre législation à un danger qui sera durable, en pleine conscience de l’attente de mes concitoyens, qui nous demandent de tirer toutes les leçons du plus terrible attentat commis sur notre sol depuis la seconde guerre mondiale.
Nous avons ainsi, comme l’immense majorité des Français, compris et approuvé la décision prise, dès le soir du 13 novembre, de décréter l’état d’urgence.
Nous avons, comme la quasi-unanimité de les collègues députés, voté sa prolongation de trois mois : nous en avons modifié les conditions juridiques – dans le sens d’un meilleur contrôle et de plus grandes garanties concernant les libertés publiques.
Et nous sommes convaincus que réviser la constitution est aujourd’hui légitime.
Pendant trois ans et demi, à la tête du ministère de la Justice, Christiane Taubira a mené des combats justes et courageux, faisant face parfois à des attaques d’une rare indignité – venues de l’extrême droite et d’une partie de la droite réactionnaire.
Nous sommes fiers d’avoir accompagné son action au Parlement, que ce soit dans la redéfinition d’une politique pénitentiaire qui vise l’efficacité et non les coups de communication, dans sa réforme pénale, dans le respect scrupuleux de l’indépendance de la justice ou encore le renforcement des moyens du renseignement dans le strict respect du droit et des libertés individuelles. Et, bien évidemment, dans la reconnaissance de toutes les familles et l’ouverture du mariage aux couples du même sexe.