Membre de la commission des affaires étrangères – de la défense nationale et des groupes armés
Vice-présidente des groupes d’étude : Alimentation et santé – Montagne – Parcs nationaux et régionaux
Géographe de formation et enseignante, Danielle Auroi commence d’abord à militer avant 1968 à l’UNEF et au PSU. Elle se consacre par la suite au syndicalisme enseignant et continue dans le militantisme associatif (pacifiste, anti-nucléaire, féministe et tiers-mondiste).
Elle adhère aux Verts en 1988. Elue depuis 1995 au conseil municipal, elle a été vice-présidente chargée du développement durable à Clermont Communauté de 2008 à 2012. Elue eurodéputée de 1999 à 2004, elle se consacre aux sujets liés à l’agriculture, aux droits de femmes, aux questions énergétiques et au développement.
Co-fondatrice d’ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne), elle a défendu au Parlement européen la Taxe Tobin.
En janvier 2004, elle est élue au Collège exécutif des Verts où elle est chargée de la délégation à l’Europe.
Elue députée en juin 2012, Danielle Auroi met son expérience d’eurodéputée à profit dans l’exercice de la Présidence de la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale. Elle a ainsi émis le souhait que les travaux de la commission s’intéressent aux questions économiques et financières mais également sociales et environnementales, y compris sur le plan de la fiscalité écologique.
Auteure d’un rapport sur l’approfondissement démocratique de l’Union européenne, soucieuse de renforcer les relations entre les autres parlements nationaux et le parlement européen, elle suit également de près la mise en place de la Conférence budgétaire interparlementaire.
Très attentive au projet d’accord de libre-échange entre l’UE et les États-Unis, elle a été co-rapporteure d’une proposition de résolution sur l’exception culturelle et co-signataire d’une proposition de résolution sur l’entièreté du mandat, deux textes adoptés par l’Assemblée nationale. Elle reste mobilisée sur l’ensemble des sujets concernés par cet accord.
Co-rapporteure sur la réforme de la PAC après 2013, auteure d’un rapport sur la biopiraterie, elle suit également de près la mise en œuvre de la taxe sur les transactions financières, depuis les débats sur la taxe Tobin.
Au sein de la Commission des Affaires étrangères, elle s’intéresse plus particulièrement aux questions de droits humains, de solidarité internationale et de résolution des conflits.
Elle a également créé, avec son collègue Dominique Potier, un cercle de réflexion parlementaire sur la responsabilité sociétale des multinationales. Ces travaux ont abouti au dépôt d’une proposition de loi visant à responsabiliser les multinationales quant aux agissements de leurs filiales et sous-traitants.
Enfin, elle soutient le projet d’inscription de la Chaîne des Puys-Faille de la Limagne sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
2008-2012 : Vice-présidente de Clermont Communauté en charge du développement durable
2012-2014 : déléguée communautaire – Clermont Communauté
Laurence HUGUES
Attachée parlementaire à Paris : Relations Commission des Affaires européennes, Coordination
01 40 63 43 33 / 06 85 50 30 26
Julie COURT
Attachée parlementaire à Paris : Gestion de l’agenda, secrétariat
01 40 63 43 23 / 06 63 13 65 65
Chloé SAGASPE
Attachée parlementaire à Paris : Suivi de dossiers nationaux et projets de loi, Réseaux sociaux
01 40 63 43 36
Hélène RENAUD
Attachée parlementaire en circonscription : Agenda et secrétariat, logistique et communication, Clermont-Ferrand et communes de l’agglomération clermontoise sur la circonscription
04 73 90 23 06 / 06 81 27 10 13
Pierre-Marius COURT
Attaché parlementaire en circonscription : Veille presse et internet pour une rubrique International sur le blog
Laurent LEDIEU
Attaché parlementaire en circonscription : Relations avec les élus et les électeurs des communes rurales de la circonscription
ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01.40.63.49.92
Ses questions orales sans débat
Aujourd’hui 16 février, les députés sont appelés à se prononcer sur une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence, après celle votée le 20 novembre dernier, une semaine après les attentats qui ont bouleversé notre communauté nationale. Les députés écologistes ne voteront pas pour cette nouvelle prolongation.
En indexant la durée de l’état d’urgence sur la menace terroriste et la mise hors d’état de nuire de Daech, le gouvernement prend le risque de transformer l’état d’urgence en régime permanent. Nous ne pouvons-nous y résoudre. Il est important de rappeler ici que l’état d’urgence écarte l’autorité judiciaire des procédures anti-terroristes, confiées à l’administration et à l’exécutif. Or les procédures judiciaires offrent des garanties dont sont dénuées les actions de l’administration. Cet état d’urgence dont l’efficacité est contestable constitue donc une entorse à l’État de droit qui doit rester exceptionnelle.
S’il nous semble essentiel de donner plus de moyens humains et matériels aux services de renseignements, à la justice et aux forces de l’ordre, nous rappelons que l’État de droit n’est pas un État de faiblesse. Nous renouvelons notre confiance dans les capacités de notre système judiciaire pour répondre au défi du terrorisme et dans les vertus de la République et de la démocratie.
Nous, députés écologistes, attachés à nos valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, ne voterons pas la prolongation de l’état d’urgence convaincus que la France doit rester la patrie des droits de l’homme et que la défense de nos valeurs est la meilleure réponse à faire à ceux qui nous attaquent.
Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN , Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS
Nos téléphones portables et autres produits de la vie quotidienne sont truffés de « minerais de sang » dont l’extraction est illicite et le commerce finance des groupes armés. En soutien au Parlement européen, Danielle Auroi présente, aujourd’hui, une proposition de résolution européenne pour responsabiliser les entreprises devenues les complices passifs de ce commerce.
Alors qu’un nouveau round de négociations s’ouvre la semaine prochaine à Bruxelles sur les minerais issus de zones de conflit, je présente aujourd’hui une proposition de résolution européenne qui soutient les efforts du Parlement européen pour renforcer la vigilance des entreprises en la matière.
A l’est de la République démocratique du Congo, comme dans près de 20% des conflits dans le monde, l’exploitation illégale des ressources naturelles contribue au financement des groupes armés et donc à la prolongation de conflits dont les populations locales et l’environnement sont les principales victimes.
Outre l’or, des minerais comme le tantale, le tungstène et l’étain sont largement utilisés dans de nombreux produits de consommation courante comme les téléphones mobiles, les machines à laver ou encore les automobiles, lesquels sont massivement produits ou importés dans l’Union européenne.
Il s’agit par ce texte de soutenir la position du Parlement européen sur la proposition de règlement du 3 mars 2014 visant à renforcer le devoir de vigilance des entreprises concernées par l’utilisation de ces ressources naturelles sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, au travers d’un mécanisme obligatoire et non plus uniquement volontaire. Seules de telles mesures seront de nature à limiter l’extraction illégale de ces minerais et, ce faisant, à améliorer le respect des droits humains et les conditions de sécurité dans les zones concernées.
Le texte relève également la nécessité d’insérer ce règlement dans une stratégie globale pour la paix, avec une aide au développement accrue, afin d’empêcher que la pauvreté et l’absence de perspective économique n’entraînent de nouveaux conflits.
Cette proposition de résolution européenne s’inscrit dans la continuité de mon travail sur la responsabilité sociétale des multinationales. Je la présenterai cet après-midi en commission des Affaires européennes.
dauroi@assemblée-nationale.fr