Vice-Président de l’Assemblée nationale
Vice-président des groupes d’études : Automobiles – Energie – Gaz de schiste
Membre des groupes d’études : Économie verte et économie circulaire
« J’ai été élu en juin 2012 Député de la 10e circonscription de Paris qui couvre le sud des 13e et 14e arrondissements. J’ai été désigné dans la foulée Vice-Président de l’Assemblée Nationale.
Je suis membre de la Commission développement durable Je m’investis particulièrement sur tout ce qui a trait à la transition écologique et aux questions énergétiques, car je suis convaincu qu’elle est une réponse incontournable à la crise économique et sociale
Je siège au sein du Conseil national du débat sur la transition énergétique, lancé par la ministre de l’écologie le 29 novembre 2012. Ce Conseil est chargé de définir les conditions de mise en place d’un programme de transition énergétique, qui fera l’objet d’un projet de loi de programmation à la fin du premier semestre 2013. Je siège également au sein de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Je suis chargé au sein de cet organisme d’un rapport sur le véhicule écologique. Je suis également Vice-président du Conseil Supérieur de l’énergie et membre du Conseil d’orientation des recherches de l’IRSN.
J’étais depuis 2001 Maire adjoint de Paris, d’abord en charge de la politique des déplacements puis à compter de 2008 en charge du développement durable, de l’environnement et du Plan Climat. Conformément à mon engagement de « non-cumul », j’ai démissionné de ces fonctions, lors de mon élection à l’Assemblée Nationale.
Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris, j’ai été par le passé : directeur de l’association de solidarité internationale « Terre des hommes », fondateur de l’association Agir pour l’Environnement, conseiller politique de Dominique Voynet au ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire. En 2011, j’ai coordonné pour Europe Ecologie les Verts la négociation programmatique de l’accord avec le Parti socialiste. Je suis l’auteur de 2 ouvrages « Tout voiture, no future » et de « La planète brûle, où sont les politiques ?». »
David GRÉAU
Attaché parlementaire à Paris
01 40 63 49 70 / 06 78 29 54 98
Catherine
HURTUT
Attachée parlementaire à Paris
01 40 63 69 70 / 06 24 6146 61
Renaud MARTIN
Attaché parlementaire en circonscription
06 74 14 55 34
7 avenue de la Porte de Montrouge
75014 PARIS
Tél : 06.74.14.55.34
ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01.40.63.51.80
Ses questions orales sans débat
Réviser la constitution constitue la mise en œuvre d’un engagement pris par le président de la République au lendemain de la terrible attaque du 13 novembre, dans une allocution qui fut à la hauteur de la gravité du moment et à la hauteur du défi auquel notre pays doit faire face.
Nous sommes de ceux qui avons globalement approuvé l’esprit de la déclaration présidentielle à Versailles. Nous ne l’avons pas fait par faiblesse, en cédant en quelque sorte à une émotion collective, mais bien en pleine conscience : en pleine conscience des spécificités du terrorisme de guerre auquel nous devons désormais faire face, en pleine conscience de la nécessité d’adapter notre législation à un danger qui sera durable, en pleine conscience de l’attente de mes concitoyens, qui nous demandent de tirer toutes les leçons du plus terrible attentat commis sur notre sol depuis la seconde guerre mondiale.
Nous avons ainsi, comme l’immense majorité des Français, compris et approuvé la décision prise, dès le soir du 13 novembre, de décréter l’état d’urgence.
Nous avons, comme la quasi-unanimité de les collègues députés, voté sa prolongation de trois mois : nous en avons modifié les conditions juridiques – dans le sens d’un meilleur contrôle et de plus grandes garanties concernant les libertés publiques.
Et nous sommes convaincus que réviser la constitution est aujourd’hui légitime.
La création, en 2012, d’un groupe écologiste à l’Assemblée nationale avait constitué une étape dans l’affirmation, tant sur le plan local qu’au Sénat ou au Parlement européen, de l’écologie politique comme force montante dans la vie politique française. Cette représentation parlementaire avait été rendue possible par un accord politique avec les socialistes, accord validé par les électeurs et les électrices lors des scrutins de 2012. Elle avait logiquement conduit à la présence de ministres écologistes au sein du gouvernement.
Depuis 2014, et la rupture imposée par la sortie des ministres écologistes du gouvernement, force est de constater qu’une grande confusion règne dans l’expression de l’écologie au Parlement, comme dans la société. L’éloignement des responsabilités a conduit à une dérive contestataire et au final, au Parlement, à des positionnements très divergents au sein du groupe écologiste, à des votes très clivés sur les textes législatifs et budgétaires.
Regardons la réalité en face : si les député-e-s écologistes sont parvenus à préserver l’existence formelle d’un groupe écologiste, ce qui permet une participation pleine et entière au travail parlementaire, il y a aujourd’hui à l’Assemblée nationale, comme dans la société, deux écologies.