Membre de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi pour la croissance et l’activité, et de la commission des affaires européennes
Membre de la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale
Co-Président du groupe d’études « santé environnementale »
Membre des groupes d’études : Alimentation et santé – Cancer – Économie verte et économie circulaire – Langues régionales – Pénibilité du travail, santé au travail et maladies professionnelles
» Je suis né à Alger, le 6 juin 1962. J’ai grandi dans les Pyrénées Orientales, puis dans l’Hérault. J’ai fait mes études de lettres et philosophie à l’université Paul Valery, obtenu une licence de philosophie, puis l’Ecole Normale de Montpellier. Je suis devenu instituteur.
Je fus adjoint au maire de Montpellier et conseiller d’agglomération de 2001 à 2008, je fus conseiller municipal et président du groupe EELV depuis 2008, porte parole national des Verts et d’Europe-Ecologie de 2008 à 2011.
A l’Assemblée nationale, je m’investis en particulier sur les questions de santé-environnement et d’emploi. »
15 Rue Général Campredon
34000 MONTPELLIER
Tél : 04 67 02 72 80
ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01 40 63 71 58
Ses questions orales sans débat
Aujourd’hui 16 février, les députés sont appelés à se prononcer sur une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence, après celle votée le 20 novembre dernier, une semaine après les attentats qui ont bouleversé notre communauté nationale. Les députés écologistes ne voteront pas pour cette nouvelle prolongation.
En indexant la durée de l’état d’urgence sur la menace terroriste et la mise hors d’état de nuire de Daech, le gouvernement prend le risque de transformer l’état d’urgence en régime permanent. Nous ne pouvons-nous y résoudre. Il est important de rappeler ici que l’état d’urgence écarte l’autorité judiciaire des procédures anti-terroristes, confiées à l’administration et à l’exécutif. Or les procédures judiciaires offrent des garanties dont sont dénuées les actions de l’administration. Cet état d’urgence dont l’efficacité est contestable constitue donc une entorse à l’État de droit qui doit rester exceptionnelle.
S’il nous semble essentiel de donner plus de moyens humains et matériels aux services de renseignements, à la justice et aux forces de l’ordre, nous rappelons que l’État de droit n’est pas un État de faiblesse. Nous renouvelons notre confiance dans les capacités de notre système judiciaire pour répondre au défi du terrorisme et dans les vertus de la République et de la démocratie.
Nous, députés écologistes, attachés à nos valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, ne voterons pas la prolongation de l’état d’urgence convaincus que la France doit rester la patrie des droits de l’homme et que la défense de nos valeurs est la meilleure réponse à faire à ceux qui nous attaquent.
Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN , Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS
La proposition de loi DETOX, proposée par Jean-Louis Roumégas, député de l’Hérault, a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.
Elle fait écho à une préoccupation mondiale, en témoigne cette formule du Président de la République lors de la Conférence environnementale de novembre 2014 : « Le XXIème siècle doit être le siècle de l’hygiène chimique ».