Co-Président du groupe d’étude : Langues régionales
Vice-Président des groupes d’études : Autisme – Changements climatiques – Développement de la méthanisation – Élevage – Filière brassicole – Industries agro-alimentaires et filière agricole – PME – Patrimoine – Politiques de la ruralité
Membre des groupes d’études : Automobile – Cheval – Economie sociale et solidaire – Granit, pierres naturelles, carrières et matériaux de construction – Responsabilité sociale des entreprises – Tourisme
« Je suis né à Ploërmel en 1962 de parents agriculteurs. Dans un premier temps, j’ai exercé le métier d’agriculteur avec ma sœur. J’ai ensuite repris des études et obtenu le CAPES. Je suis devenu professeur d’histoire-géographie au lycée-collège de Guer (56). J’ai gardé de cette première expérience professionnelle un grand intérêt pour l’agriculture et j’ai continué à travailler à la ferme pendant mon temps libre.
Parallèlement, j’ai exercé des responsabilités associatives, en premier lieu dans une association de collectage de la culture gallèse, puis comme Président de l’association des parents d’élèves pour l’enseignement du breton à l’école publique (Div Yezh). Enfin, je suis devenu Président du Conseil Culturel de Bretagne, au sein duquel j’ai exercé de 2009 à 2012. Cet organisme public, unique en France métropolitaine et voulu par le Président Jean-Yves Le Drian, est chargé de donner des avis à la Région sur ses politiques publiques en matière de culture, de patrimoine et de rayonnement de la Bretagne.
Je me suis aussi engagé dans la vie locale, au sein l’association de parents des élèves de Ploërmel et de l’association pour la création d’un lycée public dans la commune, j’ai également participé à diverses luttes sociales secouant notre territoire. Ancré dans le pays, résidant à Taupont, je reste très attaché aux habitants de ma circonscription, aux problèmes liés à la ruralité, au tissu économique local et à la décentralisation.
Issu de la société civile, j’ai été sollicité par l’Union Démocratique Bretonne (UDB), et soutenu par Europe Écologie-Les Verts et le Parti Socialiste, pour rassembler les valeurs de la gauche et de l’écologie. Je l’ai accepté avec enthousiasme et ai été élu député de la 4ème circonscription du Morbihan le 17 juin 2012. »
26 Place de la Mairie
56800 PLOËRMEL
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ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
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Pendant trois ans et demi, à la tête du ministère de la Justice, Christiane Taubira a mené des combats justes et courageux, faisant face parfois à des attaques d’une rare indignité – venues de l’extrême droite et d’une partie de la droite réactionnaire.
Nous sommes fiers d’avoir accompagné son action au Parlement, que ce soit dans la redéfinition d’une politique pénitentiaire qui vise l’efficacité et non les coups de communication, dans sa réforme pénale, dans le respect scrupuleux de l’indépendance de la justice ou encore le renforcement des moyens du renseignement dans le strict respect du droit et des libertés individuelles. Et, bien évidemment, dans la reconnaissance de toutes les familles et l’ouverture du mariage aux couples du même sexe.
La création, en 2012, d’un groupe écologiste à l’Assemblée nationale avait constitué une étape dans l’affirmation, tant sur le plan local qu’au Sénat ou au Parlement européen, de l’écologie politique comme force montante dans la vie politique française. Cette représentation parlementaire avait été rendue possible par un accord politique avec les socialistes, accord validé par les électeurs et les électrices lors des scrutins de 2012. Elle avait logiquement conduit à la présence de ministres écologistes au sein du gouvernement.
Depuis 2014, et la rupture imposée par la sortie des ministres écologistes du gouvernement, force est de constater qu’une grande confusion règne dans l’expression de l’écologie au Parlement, comme dans la société. L’éloignement des responsabilités a conduit à une dérive contestataire et au final, au Parlement, à des positionnements très divergents au sein du groupe écologiste, à des votes très clivés sur les textes législatifs et budgétaires.
Regardons la réalité en face : si les député-e-s écologistes sont parvenus à préserver l’existence formelle d’un groupe écologiste, ce qui permet une participation pleine et entière au travail parlementaire, il y a aujourd’hui à l’Assemblée nationale, comme dans la société, deux écologies.