Vice-Président des groupes d’études : Prisons et conditions carcérales – Villes et banlieues
Membre des groupes d’études : Antisémitisme – Responsabilité sociale des entreprises
» Je suis né le 13 mai 1970 au Chili. Après le coup d’état de Pinochet, ma famille doit quitter le pays.
Je grandis en Argentine. Arrivé à Paris à 11 ans, je deviens Français par naturalisation à 24 ans.
Engagé très tôt dans la vie associative et le mouvement syndical, comme membre fondateur du premier syndicat lycéen j’ai également assumé des responsabilités à l’Université. L’écologie politique fut aussi un choix précoce, à l’aune des années 90.
J’ai rejoint Les Verts en 1998. De 2005 à 2008 j’ai été porte-parole du parti.
En 2002, j’accompagne Noël Mamère comme directeur de la communication pour sa campagne présidentielle.
En mars 2001 je suis devenu élu municipal du 14e arrondissement de Paris. Puis adjoint au maire d’arrondissement. En 2008 je décroche une bourse de recherche et m’installe en Colombie.
En 2011 je deviens directeur de la communication et porte-parole d’Eva Joly.
Aujourd’hui je suis député de la deuxième circonscription des Français établis hors de France.
Membre de la commission des Lois, je vais m’investir sur les textes emblématiques pour les écologistes (droit de vote des étrangers, mariage universel, etc.). Elargir le champs des libertés, faire triompher l’égalité des chances et renforcer la lutte contre les discriminations, voilà le programme de ce mandat pour porter haut et fort les couleurs de l’écologie. »
Adjoint au maire du 14è arrondissement de paris en 2001
Tél : + 33 (0) 1 40 63 96 06
ASSEMBLÉE NATIONALE
126, rue de l’Université
75007 PARIS
Tél : 01 40 63 96 06
Ses questions orales sans débat
Aujourd’hui 16 février, les députés sont appelés à se prononcer sur une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence, après celle votée le 20 novembre dernier, une semaine après les attentats qui ont bouleversé notre communauté nationale. Les députés écologistes ne voteront pas pour cette nouvelle prolongation.
En indexant la durée de l’état d’urgence sur la menace terroriste et la mise hors d’état de nuire de Daech, le gouvernement prend le risque de transformer l’état d’urgence en régime permanent. Nous ne pouvons-nous y résoudre. Il est important de rappeler ici que l’état d’urgence écarte l’autorité judiciaire des procédures anti-terroristes, confiées à l’administration et à l’exécutif. Or les procédures judiciaires offrent des garanties dont sont dénuées les actions de l’administration. Cet état d’urgence dont l’efficacité est contestable constitue donc une entorse à l’État de droit qui doit rester exceptionnelle.
S’il nous semble essentiel de donner plus de moyens humains et matériels aux services de renseignements, à la justice et aux forces de l’ordre, nous rappelons que l’État de droit n’est pas un État de faiblesse. Nous renouvelons notre confiance dans les capacités de notre système judiciaire pour répondre au défi du terrorisme et dans les vertus de la République et de la démocratie.
Nous, députés écologistes, attachés à nos valeurs communes : liberté, égalité, fraternité, ne voterons pas la prolongation de l’état d’urgence convaincus que la France doit rester la patrie des droits de l’homme et que la défense de nos valeurs est la meilleure réponse à faire à ceux qui nous attaquent.
Laurence ABEILLE, Brigitte ALLAIN , Isabelle ATTARD, Danielle AUROI, Michèle BONNETON, Sergio CORONADO, Cécile DUFLOT, Noël MAMERE, Jean-Louis ROUMEGAS, Eva SAS
Pour la 3ème année consécutive, les crédits alloués à l’AEFE sont en baisse. Le premier impact de cette perte est la hausse des frais d’écolage qui contribue à la discrimination de la jeunesse de France établie à l’étranger. Pour Sergio CORONADO, le gouvernement doit tenir compte des revendications de nos compatriotes vivant hors de France et ne pas se désengager.